
Chicoutimi, le 24 février 2011
Dans la suite du jugement prononcé le 14 février 2011 par le juge Roger Banford, juge à la Cour supérieure du Québec ; et dans la suite de la nouvelle qui a été publiée à cet égard dans le journal Le Quotidien du 23 février suivant, veuillez prendre note de ce qui suit.
Le prononcé du jugement, dans la partie qui me concerne, et le manque d’égard que j’ai reçu de la part de la haute direction de la Communauté métisse du Domaine du Roi et de la Seigneurie de Mingan lorsque les temps étaient dus, ne me laissent guère le choix. À défaut d’être, de bon droit, rémunéré comme je l’ai estimé pour les quelque cinq années que j’ai consacrées à parfaire la preuve des Métis dans la cause Corneau, à défaut de voir reconnue et honorée la somme du travail que j’estime m’être dû par la défenderesse, il ne me reste que l’absolue conviction d’avoir donné le meilleur de moi-même, au chapitre de l’histoire, et que la prérogative de quitter dans l’honneur et la dignité ma fonction de conseiller historique.
Que ceux qui s’y entendent et qui ont tiré un quelconque avantage de mes travaux, de ma production littéraire, de mes privations et, surtout, de celles qui ont incombé à ma famille dans cette aventure, prennent note que, jusqu’à la toute fin, j’entends rester bien simplement mais assurément,
Russel Bouchard
Chicoutimi