Voilà, c'est fait ! J'ai terminé la rédaction de la conférence que je vais prononcer sur les Métis de la Boréalie à Ottawa, le 23 mai 2007. Le titre : « Quand l'Ours Métis sort de sa ouache ». Si je réussis à réunir les fonds, cette conférence sera publiée dans ma série des livrets. Elle est déjà en pages et comptera un peu plus de cent pages.
Je suis donc tout fin prêt pour reprendre mes activités de bloggeur impénitent. Dès que j'aurai une inspiration ou une nouvelle importante à commenter, je vous en ferai part.
Merci de m'aimer.
Russel Bouchard
Qui est aussi :
Le Métis,
Le Fils de l'Étoile du Matin,
Aurore Boréale,
Akakia, etc...
D'ici à ce que je vous revienne, je vous présente, Jerry Potts, éclaireur Métis accoûtré à la manière du pays. Chasseur, interprète et éclaireur pour le profit de la Police Montée canadienne, il est une légende que se partagent les États-Unis et le Canada. Né au Montana vers 1840 d'une indienne Sang-Mêlé, il mourut au fort McLeod, Alberta, en 1896. Son nom est associé à la rébellion des Métis. Et la Winchester qu'il a en main est un modèle 1873, ce qui veut dire qu'elle a probablement mis en joue quelques têtes de rebelles...
lundi, mars 26, 2007
mercredi, mars 14, 2007
Message important
Les Métis de la CMDRSM s'inscrivent en faux, dénoncent le barrage de la route 117 et désapprouvent totalement la menace armée qui a perturbé l'ordre social dans cette partie du Québec.
COMMUNIQUÉ
Ce 12 mars 2007, au nom de tous les membres de la Communauté Métisse du Domaine du Roy et de la Seigneurie de Mingan (CMDRSM) et en mon nom personnel, je dénonce et désapprouve l’action menée cette semaine sur la route 117 dans le parc de la Vérendrye, à savoir le barrage armé, érigé à cet endroit qui a privé une partie de la population de la région de l’Abitibi à son droit de circuler librement sur son territoire.
Cette action orchestrée par un groupe non représentatif et sans le consentement de toutes les communautés autochtones de cette région c’est présenté sous des bannières empruntées. Ce faisant il a créé une ambiguïté au sein de l’opinion publique québécoise face aux autres groupes d’autochtones revendiquant leurs droits de façon pacifique et dans le respect de tous.
D’autre part, nous pressons les gouvernements à écouter et à régler toutes revendications légitimes présentées par des groupes autochtones représentatifs de leur nation et de ne pas laisser pourrir les situations qui ont des répercutions directs sur la santé et le niveau de vie des Inuits, des Indiens et des Métis du Québec et du Canada.
Jean-René Tremblay
Président/Chef de la CMDRSM
COMMUNIQUÉ
Ce 12 mars 2007, au nom de tous les membres de la Communauté Métisse du Domaine du Roy et de la Seigneurie de Mingan (CMDRSM) et en mon nom personnel, je dénonce et désapprouve l’action menée cette semaine sur la route 117 dans le parc de la Vérendrye, à savoir le barrage armé, érigé à cet endroit qui a privé une partie de la population de la région de l’Abitibi à son droit de circuler librement sur son territoire.
Cette action orchestrée par un groupe non représentatif et sans le consentement de toutes les communautés autochtones de cette région c’est présenté sous des bannières empruntées. Ce faisant il a créé une ambiguïté au sein de l’opinion publique québécoise face aux autres groupes d’autochtones revendiquant leurs droits de façon pacifique et dans le respect de tous.
D’autre part, nous pressons les gouvernements à écouter et à régler toutes revendications légitimes présentées par des groupes autochtones représentatifs de leur nation et de ne pas laisser pourrir les situations qui ont des répercutions directs sur la santé et le niveau de vie des Inuits, des Indiens et des Métis du Québec et du Canada.
Jean-René Tremblay
Président/Chef de la CMDRSM
jeudi, mars 08, 2007
Les Métis et le territoire — Lettre ouverte au journal Le Devoir
M. Gérald Dallaire, adjoint au directeur de l'information du journal Le Devoir,
Mme Josée Boileau, éditorialiste responsable de la page Idées,
Ce matin, 8 mars 2007, vous publiez dans votre journal une lettre ouverte de M. Ghislain Picard, chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador. Le titre : « Les Premières Nations sont incontournables ». Nous saluons vivement votre initiative. Mais comment se fait-il que Nous, les Métis de la Boréalie (3500 membres), ne sommes jamais capables d'avoir une antenne chez vous, dans Le Devoir, et à Montréal ??? Idem pour les journaux La Presse et Le Soleil.
Nous sommes pourtant une réalité historique et collective incontournable. Nous travaillons avec les règles de la démocratie pour faire valoir nos idées et exprimer notre réalité. Bien qu'énergiques, nos propos sont toujours mesurés et respectueux. Nous sommes un peuple en marche, le conseil de Ville de Saguenay nous a reconnu officiellement, le 5 décembre 2005, comme une communauté fondatrice incontournable et nous sommes en voie de récupérer nos titres et nos droits via quatre causes déposées en Justice selon les formes et les règles de ce pays, notamment contre les gouvernements fédéral, provincial et les Ilnutsh.
Vous publiez avec beaucoup d'emphase tous les textes des Premières Nations, ce qui, je m'empresse de le répéter, est fort bien. Mais vous persistez à ignorer les nôtres malgré tout le soin que nous y mettons ! Je ne crois pas que vous rendiez justice à la vérité et à la qualité d'un sain débat en privant le public et vos lecteurs, pour une raison et pour une autre, d'une information pertinente, éclairante et contradictoire.
Cela étant, je vous demande de prendre connaissance de la teneur de ma lettre ouverte attachée à la présente qui réagit sainement aux dernières déclarations du chef Picard, et vous redemande de bien vouloir y prêter toute l'attention qu'elle mérite. Je crois que les Montréalais, incontournables dans la destinée du Québec, devraient disposer de cette information que nous vous offrons pour s'ouvrir et participer au vrai débat qui a cours, ailleurs au Québec, sur l'autochtonie, le territoire et les ressources naturelles. Montréal, la Métropole du Québec, à été rejointe, dix ans après le fait, par le débat des « régions ressources », et elle est aux prises aujourd'hui avec un important déficit de sympathie à son égard. Nous vous invitons à éviter ce même écueil avec les Métis de la Boréalie qui sont, je vous le redis, une réalité constitutionnelle incontournable.
Avec mes hommages et dans l'attente d'une réponse, je vous prie d'accepter que je sois,
Russel Bouchard
Métis, historien, auteur et
Lien de Mémoire de la
Communauté métisse du Domaine du Roy et de la Seigneurie de Mingan
Éditeur et concepteur du blogue Le Peuple Métis de la Boréalie : < http://metisborealie.blogspot.com/ >
CC.
M. Jean Tremblay, Maire de Saguenay
M. Jean-René Tremblay chef-président de la CMDRSM
M. René Tremblay, agent de relations publiques de la CMDRSM
M. Richard Harvey, Directeur de la CMDRSM
M. Denis Bouchard, éditorialiste en chef du Journal Le Quotidien
M. Journal La Presse
CKRS radio, Chicoutimi
Radio Canada, Chicoutimi
Journal Le Soleil
Denys Vaugeois, éditeur
Et plusieurs autres dont les adresses e-mail ont été placées dans CCI pour ne pas rompre mon devoir de confidentialité
mardi, mars 06, 2007
Campagne électorale et ressources naturelles, les Métis rappellent à l'ordre le grand-chef Picard
Les limites ancestrales du territoire revendiqué par les Métis de la Boréalie, ont été décrétées en 1733, par l'intendant Hocquart, au nom du roi de France. L'histoire a voulu qu'elles correspondent à peu près à celles du Nitassinan des Ilnutsh !
Pendant que Jean Charest, chef du Parti Libéral du Québec et premier ministre sortant, présentait son méchoui électoral au gratin journalistique du tout Québec réuni, hier, au Cercle de Presse du Saguenay (une institution chez nous), le chef de l'ADQ, Mario Dumont, présentait pour sa part le sien aux Méchins, une petite localité du Bas-Saint-Laurent qui doit son nom à une vieille légende indienne où il est question de méchants géants. Pour l'un et l'autre des chefs des trois principaux partis (PLQ, ADQ, et PQ), nous aurons tous constaté, j'en suis certain, qu'il est davantage question ces jours-ci d'un menu à la carte avec beaucoup de frites, de gras trans et de sucre dont les portions sont mesurées en fonction des appétits du milieu où ces cuistots se commettent, que d'une diète frugale et prometteuse à long terme.
De fait ! Alors que le premier ministre sortant prenait bien soin de ne pas causer de l'effondrement de l'industrie forestière au Saguenay pour des raisons évidentes, Mario Dumont ne s'est pas privé d'y aller dans le sens contraire en promettant aux régions ressources de créer un mécanisme de restitution des redevances sur les ressources naturelles qui leur sont dérobées depuis des siècles. Pour y arriver, M. Dumont, qui sait fort bien qu'il n'aura pas à respecter ses promesses, s'est donc engagé sur son honneur à verser 1,3 G$ sur cinq ans dans des « Fonds d'autonomie régionale », ce qui devrait correspondre selon lui à environ 25% de la traditionnelle spoliation nationale.
Si l'affaire en fait saliver plus d'un, disons qu'elle a fait sortir de son wigwam l'impétueux chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, qui s'est objecté sans ménagement à cette promesse et qui ne s'est pas privé pour lui rappeler qu'il peut bien donner à qui il voudra sa maison et sa femme, mais qu'il ne peut pas donner à des tiers (les régionaux) ce qui ne lui appartient pas. Pour M. Picard, l'équation est on ne peut plus simple : « Si l'ADQ entend redistribuer aux régions 25% des redevances tirées des ressources naturelles, il nous trouvera sur son chemin. Nous avons une autre opinion sur la propriété des ressources naturelles ». Le « Nous » signifiant évidemment les Indiens et seulement les Indiens !...
Bien qu'il soit juste de dire que ce rappel à l'ordre n'est pas sans fondement, dans la perspective des droits des autochtones versus l'article 35 de la Constitution il faudrait également rappeler au grand-chef Picard, qui a une conception très sectaire des droits ancestraux et de l'autochtonie canadienne, qu'ils devront tous également (ce qui inclut M. Picard et ses administrés) tenir compte du droit des Métis eu égard aux mêmes redevances. Vu qu'il nous en donne l'occasion, j'en profite pour rappeler à M. Picard qu'il doit lui aussi se mette dans la tête qu'il trouvera inévitablement les Métis sur son propre chemin —car ils ont, eux aussi une autre opinion bien arrêtée sur la propriété des ressources naturelles...
Russel Bouchard
Pendant que Jean Charest, chef du Parti Libéral du Québec et premier ministre sortant, présentait son méchoui électoral au gratin journalistique du tout Québec réuni, hier, au Cercle de Presse du Saguenay (une institution chez nous), le chef de l'ADQ, Mario Dumont, présentait pour sa part le sien aux Méchins, une petite localité du Bas-Saint-Laurent qui doit son nom à une vieille légende indienne où il est question de méchants géants. Pour l'un et l'autre des chefs des trois principaux partis (PLQ, ADQ, et PQ), nous aurons tous constaté, j'en suis certain, qu'il est davantage question ces jours-ci d'un menu à la carte avec beaucoup de frites, de gras trans et de sucre dont les portions sont mesurées en fonction des appétits du milieu où ces cuistots se commettent, que d'une diète frugale et prometteuse à long terme.
De fait ! Alors que le premier ministre sortant prenait bien soin de ne pas causer de l'effondrement de l'industrie forestière au Saguenay pour des raisons évidentes, Mario Dumont ne s'est pas privé d'y aller dans le sens contraire en promettant aux régions ressources de créer un mécanisme de restitution des redevances sur les ressources naturelles qui leur sont dérobées depuis des siècles. Pour y arriver, M. Dumont, qui sait fort bien qu'il n'aura pas à respecter ses promesses, s'est donc engagé sur son honneur à verser 1,3 G$ sur cinq ans dans des « Fonds d'autonomie régionale », ce qui devrait correspondre selon lui à environ 25% de la traditionnelle spoliation nationale.
Si l'affaire en fait saliver plus d'un, disons qu'elle a fait sortir de son wigwam l'impétueux chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, qui s'est objecté sans ménagement à cette promesse et qui ne s'est pas privé pour lui rappeler qu'il peut bien donner à qui il voudra sa maison et sa femme, mais qu'il ne peut pas donner à des tiers (les régionaux) ce qui ne lui appartient pas. Pour M. Picard, l'équation est on ne peut plus simple : « Si l'ADQ entend redistribuer aux régions 25% des redevances tirées des ressources naturelles, il nous trouvera sur son chemin. Nous avons une autre opinion sur la propriété des ressources naturelles ». Le « Nous » signifiant évidemment les Indiens et seulement les Indiens !...
Bien qu'il soit juste de dire que ce rappel à l'ordre n'est pas sans fondement, dans la perspective des droits des autochtones versus l'article 35 de la Constitution il faudrait également rappeler au grand-chef Picard, qui a une conception très sectaire des droits ancestraux et de l'autochtonie canadienne, qu'ils devront tous également (ce qui inclut M. Picard et ses administrés) tenir compte du droit des Métis eu égard aux mêmes redevances. Vu qu'il nous en donne l'occasion, j'en profite pour rappeler à M. Picard qu'il doit lui aussi se mette dans la tête qu'il trouvera inévitablement les Métis sur son propre chemin —car ils ont, eux aussi une autre opinion bien arrêtée sur la propriété des ressources naturelles...
Russel Bouchard
vendredi, mars 02, 2007
Élections Québec — Indiens, Métis et Inuits se plaignent d'être tenus à l'écart
Élections Québec
Le chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard.
Presse Canadienne (PC)
© Jacques Boissinot (PC)
Pas question pour les autochtones d'accepter d'être tenus à l'écart de la présente campagne électorale. Pour la première fois de son histoire, l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL) intervient dans le débat et presse les divers partis politiques de les prendre en considération et de cesser de faire comme si les autochtones n'existaient pas.
«Je comprends que les plateformes électorales évitent cette question de peur de perdre des appuis, mais en même temps, c'est une question qui tôt ou tard va les rattraper», a averti le chef de l'APNQL, Ghislain Picard, jeudi en conférence de presse.
«C'est notre rôle de faire en sorte que ces questions soient incontournables», a averti M. Picard avant de faire référence à une époque où les tensions entre autochtones et non autochtones, à Oka et Kahnawake, avaient été particulièrement vives.
«Si on n'a pas appris de 1990, dans le cadre d'événements que nous avons tous considérés comme malheureux, pas très loin d'ici, si on n'a pas appris des nombreuses manifestations organisées par un certain nombre de nos communautés au cours des 25-30 dernières années, il y a très certainement des questions sérieuses à se poser», a-t-il dit.
«On a constaté que les partis politiques, un après l'autre, ont produit leur plateforme et qu'il n'y a aucune référence sur la question qui nous intéresse. On nous a placés devant un non-choix. Il faut rappeler aux partis politiques en présence que les questions qui intéressent les Premières Nations se doivent d'être abordées dans la présente campagne», a-t-il ajouté.
«J'entends ces jours-ci les chefs de tous les partis promettre des décentralisations et des régionalisations. Or, il est trop facile d'être généreux avec des terres et des ressources que les Premières Nations n'ont pas cédées», a fait valoir le chef de l'APNQL.
À son tour, le chef des Innus de Betsiamites, Réjean Picard, a fait sentir que la patience des autochtones était à bout.
«Quand on somme pour la dernière fois, il faut que ça soit très bien compris. Ce n'est pas une menace», a-t-il lancé.
«L'assemblée est un organisme de concertation et de cohésion politiques entre les chefs basée sur le volontariat. Il est fort probable que cette cohésion et que cette harmonie d'être ensemble pour des objectifs communs cessent et que les moyens qu'on utilisera éventuellement pourraient être différents», a-t-il ajouté.
«Même si nous ne participons pas à la vie démocratique québécoise, parce que nous considérons que ce n'est pas notre gouvernement, nous voulons que ce gouvernement-là nous donne l'heure juste sur les questions que l'Assemblée des Premières nations du Québec-Labrador aura à lui poser», a-t-il renchéri.
L'APNQL invite les leaders des cinq principaux partis en lice à participer à un débat, vers le 20 mars, pour discuter des questions autochtones.
Réaction d'un Métis de la Boréalie
Ce qu’il faut comprendre de la sortie de Monsieur Picard et des Chefs de l’APNQL, c’est que les enjeux de l’autochtonie ne se situent pas au niveau politique (ou si peu), ils sont effectivement à l’abri du débat idéologique – c’est vrai pour les Métis, et ça risque d’être vrai bientôt pour les Indiens et les Inuits- mais bien au niveau juridique. Ainsi tous les partis politiques qui vous parlent de décentralisation, de régionalisation, d’exploitation des ressources du territoire et de régime territorial vont devoir négocier les conditions d’application de la juridiction du Québec avec les autochtones sur ces territoires dont ils sont (les Indiens, les Inuits et les Métis) détenteurs des titres fonciers (articles, 35 et 25 de la Constitution canadienne).
Concrètement ce sont eux les vrais propriétaires des territoires sur lesquels les gouvernements ont des visées de développement. TOUS les chefs des partis prétendant au pouvoir vous cachent cette vérité depuis très longtemps. M. Picard ne fait que mettre en garde les québécois contre les risques inhérents à l’obscurantisme et au militantisme aveugle. C’est sûr que ça va rattraper tout le monde et les Indiens au premier chef qui commencent à se rendre compte que le débat politique est futile et oiseux. Ils vont devoir inévitablement faire comme les Métis et demander aux tribunaux de trancher !
Richard Harvey,
Métis
Le chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard.
Presse Canadienne (PC)
© Jacques Boissinot (PC)
Pas question pour les autochtones d'accepter d'être tenus à l'écart de la présente campagne électorale. Pour la première fois de son histoire, l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL) intervient dans le débat et presse les divers partis politiques de les prendre en considération et de cesser de faire comme si les autochtones n'existaient pas.
«Je comprends que les plateformes électorales évitent cette question de peur de perdre des appuis, mais en même temps, c'est une question qui tôt ou tard va les rattraper», a averti le chef de l'APNQL, Ghislain Picard, jeudi en conférence de presse.
«C'est notre rôle de faire en sorte que ces questions soient incontournables», a averti M. Picard avant de faire référence à une époque où les tensions entre autochtones et non autochtones, à Oka et Kahnawake, avaient été particulièrement vives.
«Si on n'a pas appris de 1990, dans le cadre d'événements que nous avons tous considérés comme malheureux, pas très loin d'ici, si on n'a pas appris des nombreuses manifestations organisées par un certain nombre de nos communautés au cours des 25-30 dernières années, il y a très certainement des questions sérieuses à se poser», a-t-il dit.
«On a constaté que les partis politiques, un après l'autre, ont produit leur plateforme et qu'il n'y a aucune référence sur la question qui nous intéresse. On nous a placés devant un non-choix. Il faut rappeler aux partis politiques en présence que les questions qui intéressent les Premières Nations se doivent d'être abordées dans la présente campagne», a-t-il ajouté.
«J'entends ces jours-ci les chefs de tous les partis promettre des décentralisations et des régionalisations. Or, il est trop facile d'être généreux avec des terres et des ressources que les Premières Nations n'ont pas cédées», a fait valoir le chef de l'APNQL.
À son tour, le chef des Innus de Betsiamites, Réjean Picard, a fait sentir que la patience des autochtones était à bout.
«Quand on somme pour la dernière fois, il faut que ça soit très bien compris. Ce n'est pas une menace», a-t-il lancé.
«L'assemblée est un organisme de concertation et de cohésion politiques entre les chefs basée sur le volontariat. Il est fort probable que cette cohésion et que cette harmonie d'être ensemble pour des objectifs communs cessent et que les moyens qu'on utilisera éventuellement pourraient être différents», a-t-il ajouté.
«Même si nous ne participons pas à la vie démocratique québécoise, parce que nous considérons que ce n'est pas notre gouvernement, nous voulons que ce gouvernement-là nous donne l'heure juste sur les questions que l'Assemblée des Premières nations du Québec-Labrador aura à lui poser», a-t-il renchéri.
L'APNQL invite les leaders des cinq principaux partis en lice à participer à un débat, vers le 20 mars, pour discuter des questions autochtones.
Réaction d'un Métis de la Boréalie
Ce qu’il faut comprendre de la sortie de Monsieur Picard et des Chefs de l’APNQL, c’est que les enjeux de l’autochtonie ne se situent pas au niveau politique (ou si peu), ils sont effectivement à l’abri du débat idéologique – c’est vrai pour les Métis, et ça risque d’être vrai bientôt pour les Indiens et les Inuits- mais bien au niveau juridique. Ainsi tous les partis politiques qui vous parlent de décentralisation, de régionalisation, d’exploitation des ressources du territoire et de régime territorial vont devoir négocier les conditions d’application de la juridiction du Québec avec les autochtones sur ces territoires dont ils sont (les Indiens, les Inuits et les Métis) détenteurs des titres fonciers (articles, 35 et 25 de la Constitution canadienne).
Concrètement ce sont eux les vrais propriétaires des territoires sur lesquels les gouvernements ont des visées de développement. TOUS les chefs des partis prétendant au pouvoir vous cachent cette vérité depuis très longtemps. M. Picard ne fait que mettre en garde les québécois contre les risques inhérents à l’obscurantisme et au militantisme aveugle. C’est sûr que ça va rattraper tout le monde et les Indiens au premier chef qui commencent à se rendre compte que le débat politique est futile et oiseux. Ils vont devoir inévitablement faire comme les Métis et demander aux tribunaux de trancher !
Richard Harvey,
Métis
jeudi, mars 01, 2007
Nouvelles du Forum Québécois sur la Consultation des Communautés Autochtones
Lors du Forum Québécois sur la Consultation des Communautés Autochtones qui s’est tenu à Montréal les 28 février et le 1ier mars 2007, les conférenciers Ghislain Picard et Jean Jolicoeur ont respectivement représenté les intérêts des autochtones québécois vivant sur réserves et hors du contexte des réserves devant un auditoire majoritairement composé de juristes.
Le travail qui a été fait lors de cette rencontre est important, et notamment en ce qui concerne les Métis (donc hors réserve) au chapitre du logement. Pour plus d'information, les lecteurs sont invités à prendre connaissance du mémoire présenté par M. Jean Jolicoeur dans le site de « La nation autochtone du Québec », à l'adresse suivante : http://www.autochtones.ca/documents/conferences/consultations_des_communautes_autochtones/rapport.pdf
Pour ceux qui ne connaissance pas M. Jolicoeur, on me permettra de lui rendre hommage en publiant ses états de service à l'endroit de la cause autochtone du Québec.
Russel Bouchard
JEAN JOLICOEUR
C.P. 3940, KANESATAKE / OKA
QUÉBEC, CANADA. J0N 1E0
Jean Jolicoeur est né à Montréal le 26 octobre 1936. Ses études comprennent le cours classique, le génie civil et le Security Finance à Montréal. Il poursuivit ses études en coût de revient, en planification et en informatique.
Il est Chef depuis 1992 de la Communauté Tea8eakenrat de Kanesatake / Oka affiliée à l’Alliance Autochtone du Québec (AAQ) et au Congrès des Peuples Autochtones (CAP/CPA). Depuis 1994, il est directeur et secrétaire-trésorier de Corporation Waskahegen, Habitat Métis du Nord, Carrefour Widjiwagan et Fondation Fernand Chalifoux Inc. Il est vice-président de National Aboriginal Housing Association (NAHA). Il a été président des comités aviseurs du Fonds Waskahegen et de l’Association d’Affaires des Premiers Peuples (AAPP). Il est fondateur et secrétaire-trésorier de la Chambre de Commerce de Kanesatake, président fondateur de l’Association des Propriétaires à l’Intérieur de Kanesatake (APIK) et du Mouvement d’Aide aux Victimes de la Crise d’Oka (MAVCO).
Jean Jolicoeur est le concepteur et webmestre des sites internet «La Crise d’Oka» à
http://www.CriseOka.ca et «La Nation Autochtone du Québec» à
http://www.autochtones.ca
Informations : courtoisie du site « La Nation Autochtone du Québec ».
Le travail qui a été fait lors de cette rencontre est important, et notamment en ce qui concerne les Métis (donc hors réserve) au chapitre du logement. Pour plus d'information, les lecteurs sont invités à prendre connaissance du mémoire présenté par M. Jean Jolicoeur dans le site de « La nation autochtone du Québec », à l'adresse suivante : http://www.autochtones.ca/documents/conferences/consultations_des_communautes_autochtones/rapport.pdf
Pour ceux qui ne connaissance pas M. Jolicoeur, on me permettra de lui rendre hommage en publiant ses états de service à l'endroit de la cause autochtone du Québec.
Russel Bouchard
JEAN JOLICOEUR
C.P. 3940, KANESATAKE / OKA
QUÉBEC, CANADA. J0N 1E0
Jean Jolicoeur est né à Montréal le 26 octobre 1936. Ses études comprennent le cours classique, le génie civil et le Security Finance à Montréal. Il poursuivit ses études en coût de revient, en planification et en informatique.
Il est Chef depuis 1992 de la Communauté Tea8eakenrat de Kanesatake / Oka affiliée à l’Alliance Autochtone du Québec (AAQ) et au Congrès des Peuples Autochtones (CAP/CPA). Depuis 1994, il est directeur et secrétaire-trésorier de Corporation Waskahegen, Habitat Métis du Nord, Carrefour Widjiwagan et Fondation Fernand Chalifoux Inc. Il est vice-président de National Aboriginal Housing Association (NAHA). Il a été président des comités aviseurs du Fonds Waskahegen et de l’Association d’Affaires des Premiers Peuples (AAPP). Il est fondateur et secrétaire-trésorier de la Chambre de Commerce de Kanesatake, président fondateur de l’Association des Propriétaires à l’Intérieur de Kanesatake (APIK) et du Mouvement d’Aide aux Victimes de la Crise d’Oka (MAVCO).
Jean Jolicoeur est le concepteur et webmestre des sites internet «La Crise d’Oka» à
http://www.CriseOka.ca et «La Nation Autochtone du Québec» à
http://www.autochtones.ca
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