lundi, janvier 21, 2008

Les « Autochtones » et « Nous » – Simone de Beauvoir l'avait déjà compris...


Nous n'avons rien inventé à propos de toutes ces solitudes créées dans la suite des humanités. À preuve, ce constat de l'auteure fétiche Simone de Beauvoir, tel que rapporté ces jours-ci par les propos de Viviane Namaste, de l'Institut Simone-de-Beauvoir. Elle était une grande dame et une belle tête d'humain, comme il arrive parfois, à un siècle, d'en faire ressortir à la fois l'une et l'autre.

À mes yeux, de Beauvoir a été pour Sartre ce qu'Émilie du Châtelet aura été pour Voltaire...

Russel Bouchard

« Les écrits de l'auteure des Mandarins et des Mémoires d'une jeune fille rangée sont aujourd'hui toujours enseignés dans les cours de théorie. Un de ses contributions majeures, selon Viviane Namaste, a été de remettre en question les chercheurs du siècle dernier qui élaboraient des théories en se basant sur des stéréotypes sexistes. « Le « nous » de l'époque n'incluait pas les femmes », rappellent Mme Namaste, qui s'inquiète de la montée d'un « nous » excluant à la fois Autochtones et immigrants dans le Québec d'aujourd'hui ». Cf., Laura-Julie Perreault, « Les héritières de Simone de Beauvoir », in La Presse, 12 janvier 2008, A9.

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