mardi, avril 08, 2008
Une tranche de l'histoire des Métis, part en fumée...
«Le régiment des Voltigeurs * et la campagne du Nord-Ouest **
J'ai été assez surprise, samedi dernier, d'entendre un militaire raconter que le régiment des Voltigeurs avait fait la campagne du Nord-Ouest. Je me suis demandée ce qu'était cette campagne. J'ai fait quelques recherches pour me rendre compte qu'il s'agissait d'une campagne dont l'objectif était de combattre la rébellion des Métis et de Louis Riel.
Le même jour, je lis dans le journal Le Soleil que
« Fort heureusement, plusieurs éléments d’importance ont pu être sauvés, comme le premier drapeau du régiment, qui a été donné aux Voltigeurs, en 1885, par la Société Saint-Jean-Baptiste, avant leur départ pour la campagne du Nord-Ouest.»
Je vais de stupéfaction en stupéfaction, c'est le moins qu'on puisse dire.
J'ai contacté l'hitorien Russel Bouchard qui a bien voulu me référer à un spécialiste du sujet, M. René Chartrand*** et qui a eu la bonté de me donner des références que je n'ai pas encore eu le temps de dépouiller entièrement.
Entretemps, je constate que la machine à propagande est toujours aussi bien huilée. Et je suis toujours dans le doute et l'angoisse. Les Canadiens français de la bonne ville de Québec en redemandent; la Société Saint-Jean-Baptiste se tait; les partis politiques regardent ailleurs... Ceux qui savent ou qui devraient savoir sont devenus muets. On ne peut tout de même pas dénoncer les Voltigeurs...
Qu'ont-ils à faire des Métis de l'Ouest et de Louis Riel qui, si on veut bien s'en souvenir, a été pendu haut et court pour avoir voulu défendre son peuple.
Et finalement, j'entends à l'émission de Homier-Roy à la première chaîne de la SRC (radio), l'historien Jacques Lacoursière affirmer que le régiment des Voltigeurs a bel et bien participé à la campagne du Nord-Ouest contre les Métis et Louis Riel.
Il n'y a plus de mots que je puisse utiliser pour décrire mon état d'âme, sauf ceux-ci : ignominie, forfaiture, trahison. Je réalise à quel point, les Canadiens français, les Québécois et les Métis ont été abusés et le sont encore. Et certains en redemandent.
Et merci à M. Bouchard et à M. Chartrand.
Marie Mance Vallée
Métisse»
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9 commentaires:
8 avril 2008;
Bonjour Marie-France;
Vous confirmez l'état d'esprit général canadien contre métis et Québécois.
Savez-vous que l'équipe de M. Charest inscrit dès leur entrée au Québec tout nouvel immigrant comme étant anglophone même s'il s'intégre aux francophones référez à l'émission de Denis Lévesque sur TVA, 23 heures, l'interview d'une immigrante francophone maroquaine à ce sujet, le lundi 7 avril 2008, c'est pathétique. Ses enfants doivent apprendre l'anglais...
Non rien n'a changé...
Je dois quitter, mais j'y reviendrai!
Bravo Mme Vallé,
Jean-Pierre Plourde,
saglac@gmail.com
Dans les documents secondaires, ou si vous aimez-mieux, l'histoire "off" c'est bien documenté que des régiments montéalistes à la solde des impériaux ont secondé les généraux du Dominion, CONTRE les Métis et Riel! Sous les applaudissements et les clameurs des Montréalais de l'époque brandissant l'UNion Jack!
C'est les québécois...enfin ce qui en reste. Ce qu'on ne connaît pas ne fait pas mal!
C'est le premier texte contradictoire que je vois au sujet du drame de l'incendie du Manège militaire de Québec. Félicitation. Dans l'ensemble, tout ce qu'on a entendu et lu depuis est une véritable comédie, tous les chefs d'orchestre sont sur le même plateau pour bien orchestrer ce qu'il faut faire et dire, donner la bonne note, quoi. Je ne suis pas spécialiste en histoire, mais ce que je comprends de Louis Riel et des canadiens français du Manitoba, c'est qu'ils voulaient une province francophone sur le territoire actuel du Manitoba, du moins dans la partie nordique qu'ils occupaient, je pense. Et puis, il y a eu répression, et les anglophones y ont été installés à coups de larges subventions et vols du terrritoire qu'occupaient les francophones, dits métis. On volait littéralement les terrains, à ce que j'ai déjà lu, et on les remettait à des anglophones qui s'y installaient. Ça ressemble beaucoup à du nettoyage ethnique. Que des québecois se soient battus contre les métis et Louis Riel, ils ne pouvaient le faire que sous des ordres fédéraux, le Québec n'étant pas un pays indépendant. Pour les anglohones canadiens, les francophones sont des perdants, et tout est fait pour réduire leur territoire et leur influence. Ainsi, le Québec est devenu notre ghetto, au fil du temps; le calcul anglophone est de continuer à toujours prendre du terrain sur ce dernier bastion. Et les forces médiatiques, politiques et militaires se tournent en ce sens, dans une sorte de stratégie politiquement correcte, dont on nous assure sans cesse qu'on est dans le droit chemin, malgré les apparences. Notre argent, nos militaires, nos journalistes, nos scientifiques, tous sont et tout est mis à profit par les anglophones pour nous dévaloriser et nous dévaliser. C'est le sens de l'histoire depuis la conquête. Au fait, est-elle terminée la conquête? Le Canada est-il un pays libre ou une colonie britannique qui a pris feu et lieu d'une colonie française, par la force? Si c'est un pays libre, pourquoi reconstruire le Manège militaire à la porte du bureau du Premier ministre du Québec; y a t-il un manège militaire à la porte des autres premiers ministres provinciaux du Canada?
Ce qui me stupéfie encore plus, c'est de constater que peu de Canadiens français et de Métis réagissent à cette affaire de la campagne du Nord-Ouest contre Riel et les Métis.
C'est assez curieux ce silence que je qualifierais de complice.
Il n'y a pas si longtemps les organisations nationalites québécoises se pourfendaient en dénonciations pour se porter à la défense de Riel et maintenant c'est le silence. Qu'ont-ils à cacher?
Où est la SSJBM et ses ténors qui dénonçaient haut et fort le génocide des Métis du Manitoba? Après celui des Acadiens...
Marie Mance Vallée
Je comprend l'interrogation légitime de Marie Mance. Aujourd'hui, dimanche 13 avril, j'ai entendu une vulgarisation historique du rôle des Voltigeurs de Québec dans la répression militaire des Métis du Manitoba à la radio d Radio-Canada de Québec, à l'heure du souper, par l'historien très connu Réjean Lacoursière. En présentation, vers 17 h., il a bien tenu à préciser que c'était une mission de paix, comparable ou dans le même esprit des missions de paix internationales du Canada, pas une guerre. Dans son exposé, cependant, le son de cloche était un peu différent: 8,000 hommes armés conscrits dans tout le pays contre les hommes de Louis Riel; une mission de paix, ça? C'était en 1885. Avec les Voltigeurs de Québec, monsieur Lacoursière a dit qu'une autre milice canadienne-française, de Montréal celle-là, avait aussi été mise à contribution, je n'ai pas noté le nom de cette milice. Pour ceux que ça intéresse, Radio-Canada garde un certain temps l'enregistrement de ses émissions sur internet, et celle-ci y est peut-être, sinon, demandez leur expressément. Voila pour cet apport de monsieur Lacoursière, en espérant ne pas avoir trop déformé ce qu'il a dit. Maintenant, c'est bien beau tout ça, la milice, le drapeau, la musique militaire et les cadets qui se pratiquaient dans le Manège militaire, et toute autre fonction qu'avait ce bâtiment (comme salon du livre et rencontre des chefs d'États de la francophonie, ce dont j'en ai eu commaissance personnellement,par exemple), mais moi je ne suis pas tout à fait d'accord à ce qu'il soit reconstruit en lieu et place, malgré l'empressement du maire de Québec, monsieur Labaume (je ne suis pas sûr d'écrire son nom correctement, je m'en excuse s'il y a faute), appuyé par les précédents maires, messieurs Gilles Lamontagne et Jean Pelletier, à ce que j'ai entendu aux nouvelles encore aujourd'hui. Pourquoi? Parce que j'ai peur, j'ai très peur de ce qu'un bâtiment à vocation militaire se perpétue à proximité même des bureaux du Premier ministre du Québec, qu'on appelle le Bunker depuis Robert Bourassa, je pense, et à proximité aussi de l'Assemblée nationale, qui est juste l'autre bord de la rue. Il y a quelques années, du temps de monsieur Lucien Bouchard comme Premier ministre, des manifestants incontrôlables se sont attaqués au bâtiment de l'Assemblée nationale,et auparavant, du temps de monsieur René Lévesque comme Premier ministre, une personne habillée en militaire at armée d'une mitraillette s'y est introduit dans une intention criminelle contre le Premier ministre et les députés. Ai-je besoin de vous dire que si l'armée canadienne décide, sous les ordres du gouvernement fédéral, pour une raison politique ou militaire quelconque, d'arrêter le Premier ministre du Québec et de mettre sous tutelle fédérale ou militaire l'Assembée nationale, ils vont établir leur quartier général au Manège militaire, s'il est reconstruit en lieu et place, fort probablement, et il y a assez d'espace en face pour y mettre des chars d'assaut, ainsi que sur les plaines, derrière. Peut-être pas non plus, je ne connais pas grand chose en politique ni en science militaire, mais, à la connaissance que j'ai de l'histoire du Québec et de ce qui s'est passé aussi dans d'autres pays, j'ai très peur de ce qui peut arriver, de donner ainsi au fédéral la corde pour nous pendre. Je pense que le Gouvernement du Québec devrait s'impliquer très sérieusement dans cette affaire, de même que l'Assembée nationale. Quant à la ville de Québec, je rappelle qu'elle la Capitale du Québec, et qu'elle devrait avoir avant tout à l'esprit la sécurité des institutions officielles du Québec dans cette affaire. Je pense que c'est une affaire nationale québecoise, que ça concerne tous les citoyens du Québec. Le Manège militaire n'est pas un bureau de poste ou une succursale fédérale quelconque, que la municipalité et les citoyens de Québec y voient un attachement quelconque, comme profond ou nostalgique, j'en conviens, mais je pense que c'est secondaire et que l'intérêt national prime sur l'intérêt local, dans ce cas-ci. C'est mon opinion, en tant que citoyen du Québec.
"... pour fonder la colonie de Batoche, au sud de la rivière Saskatchewan. Mais des colons anglophones commencèrent à arriver d'Ontario, réarrangeant la distribution des terres selon le système de concessions carrées « à l'anglaise » plutôt que d'après le système seigneurial de la Nouvelle-France de bandes perpendiculaires à la rivière, que les Métis avaient héritée de leurs ancêtres canadiens français."
Wikipedia, Rébellion du Nord-ouest, section Historique, 1er paragragraphe:
http://fr.wikipedia.org/
wiki/R%C3%A9bellion_du_Nord-Ouest
Cet extrait m'a frappé, et je l'offre aux lecteurs qui se demandent pourquoi on est si mal accueilli dans l'ouest quand on est canadien-français; voir le visage haîneux des canadiens-anglais de l'ouest quand ils savent qu'on est francophone, c'est quelque chose, bien loin des discours fédéralistes vantant le Canada homogène d'un océan à l'autre, où tout le monde est beau et gentil, qu'on soit francophone ou anglophone. Cet extrait montre un peu d'où ça vient, cette haîne, mais ce n'est sûrement qu'un petit épisode, concernant Batoche dans les années 1870 et suivantes, après une rébellion. Sans cette haîne ancestrale des canadiens-anglais, le Canada entier serait probablement totalement francophone, aujourd'hui, mais ce sont des sauvages, les canadiens anglais, ce sont eux les vrais sauvages. Venir ainsi enlever aux canadiens-français leur système de gestion des terres pour le remplacer par leur système à eux, britannique, ça prend des maudits sauvages. Pourtant, il me semblait qu'il y avait des traités là-dessus, que les canadiens-français avaient droit à leur système juridique et cadastral hérité du droit français; mais évidemment, hors du Bas-Canada ou du Québec, les canadiens-anglais se croyaient probablement tout permis, allant même jusqu'a avoir le front de demander l'aide de milices francophones de Montréal et de Québec pour parvenir à leurs fins. Aujourd'hui, quand ces milices vont s'entraîner au Canada anglais, ils doivent le faire en anglais, sans savoir, évidemment, qu'ils ont contribué à cette situation pratiquement irréversible aujourd'hui, en allant se battre contre les Métis de Louis Riel. Quand je disais qu'ils leur volaient leur terre, c'était de mémoire, mais je m'en souvenais bien, c'est inoubliable ces histoires-là. On ne sait pas tout, l'histoire qu'on sait est surtout celle qu'on nous a enseigné, et on arrive dans la vie en croyant toutes ces sornettes, jusqu'à se faire insulter dans l'ouest sans savoir du tout pourquoi. Pourtant je suis canadien, je suis fédéraliste, j'aime les anglais, se dit-on, qu'ont-ils contre moi, qu'est-ce que je leur ai fait? Voilà, c'est ça être ignorant. Même moi je ne savais pas trop ce qu'était un métis, malgré avoir beaucoup lu en dehors des textes scolaires, et je tombe sur un site de métis sans trop savoir de quoi il s'agit. Alors j'ai lu un peu ce blog, et fait un lien avec des histoires qu'on lit dans les journaux depuis quelques années. Quoi qu'il en soit, je ne peux tout digérer en quelques jours, mais j'ai fait un effort valable, lisant tout ce qui s'y rapprochait en faisant quelques recherches sur le manège militaire, les voltigeurs, les beaux politiciens démocrates qui savent tout d'avance et n'ont pas besoin de consulter personne. J'aimerais ça, moi, être aussi intelligent qu'eux, tout savoir, comme ça, en moins de dix jours, sans même avoir le temps d'ouvrir un livre, parlant constamment dans les médias, entre deux cocktails ou rencontres officiels, et puis être avec ma famille en même temps, et dormir aussi. C'est merveilleux la vie de politicien, tout le monde est toujours d'accord avec nous, on n'a même pas besoin de demander leur avis. Alors, le manège militaire, moi, au contraire des politiciens, j'ai fait un peu de recherches, car je ne sais pas tout comme eux. Et ce que j'ai trouvé m'a renforci dans ma conviction que ce serait beaucoup mieux que les Voltigeurs retrouvent une maison très loin du Gouvernement du Québec, pour ne pas mettre en danger nos élus. Si la Ville de Québec avait un zonage militaire, je leur indiquerais d'aller là, pour ne pas risquer la vie des citoyens non plus; cependant, je ne suis pas au courant de ces détails techniques, mais on comprendra facilement ma suggestion, je pense, au-delà de cela. Je sais que l'histoire des milices est beaucoup reliée aux citoyens, dans le sens qu'elles forment la jeunesse et les jeunes adultes dans une certaine activité d'équipe, recommandable, édifiante, valorisante, etc., mais je pense que cette activité devrait être encadrée réglementairement, comme au niveau municipal ou provinvial, pour ne pas que la vie des gens soit mise en danger par leurs activités. Quand on sait que les Voltigeurs sont des réservistes et qu'ils peuvent servir aux côtés de l'armée régulière, sur une base volontaire, lors de conflits, comme c'est le cas présentement, alors on imagine bien que leur lieu de pratique est une cible militaire légitime pour l'ennemi, et le manège militaire étant à côté de l'édifice du Premier ministre et de l'autre bord de la rue de l'Assemblée nationale, une attaque pourrait facilement faire d'une pierre deux coups, ou même trois. Et c'est aussi en pleine rue commerçante et touristique, où des milliers de cityens et touristes s'y trouvent continuellement en été, ce qui pourrait amener des pertes civiles considérables, dans une telle éventualité d'attaque. Et il y a aussi le fait que le Manège militaire est un bâtiment militaire, on y fait des rencontres officielles inter-armées, par exemple, à ce que j'ai lu; alors, en principe, c'est une cible militaire quand notre pays est en guerre. Ils ont des beaux habits et ils font la belle musique, je sais , mais ça c'est une autre histoire, ça va avec la politique, les relations publiques, etc.. Montrons-leur qu'on n'est pas des innocents, et vous allez voir qu'ils vont se montrer beaucoup plus responsables de la sécurité et de la vie des gens; défendre un pays, c'est bien, mais je pense que ce devrait être fait dans environnement sécuritaire pour tout le monde, autant les militaires et les civils, de même que les élus.
Le régiment des Voltigeurs a effectivement reçu, officiellement un drapeau de guerre de la part de la Société St-Jean le Baptiste « de l’époque ».
À l’occasion de leur départ pour servir sous les couleurs du Dominion de l’Empire, à la solde des anglais, contre les Métis de Riel, sous les ordres du général Midleton qui a « ravaudé » le long de la Rivière Rouge jusqu’à Batoche.
Pendant ce temps un bataillon de miliciens volontaires « Montréalais », le 65 ième, mettait le cap sur la rivière Saskatshewan et Battleford, pour les prendre à revers et par la même occasion effectuer des raids chez les Cris et les Sioux et Assiniboines.
Au Québec il y a donc eu un mouvement antipathique des québécois envers ces « sauvages » qui osaient défier l’Empire. Ce mouvement antipathique était moins prononcé dans l’arrière-pays. Il faut dire que la manipulation de l’opinion publique à l’époque procédait de façon très différente d’aujourd’hui !
À la fin du conflit, lors de la pendaison de Riel et suite à une meilleure connaissance des enjeux et des manifestations et déclarations patriotiques la population montréalaise avait viré de bord semble-t-il ! Le mal était fait et les Métis étaient honnis et ostracisés d’est en ouest pour 150 ans.
Triste épisode. C’est pour cette raison que je j’ai toujours un malaise quand je vois aujourd’hui les opportunistes de la SSJB se coller aux Métis comme s’ils avaient participé à leur misère et à leur malheur.
Cependant puisqu’il faut passer l’éponge et que cette association existe aujourd’hui entre la SSJB et les Métis je me dis que toutes les incohérences sont possibles.
Ça m’amène à penser que la SSJB de Montréal devrait prendre officiellement parti pour les Métis du Québec dans leur marche vers la reconnaissance de leurs droits ancestraux et territoriaux contre les oppresseurs Canadiens et Québécois. ¨Ca serait plutôt de mise si ça se trouve !
Les opportunistes Dorion et Cie devront cesser de tenter de récupérer la lutte traditionnelle des Métis pour la liberté et la confondre au mouvement québécois pour une francophilie timorée.
Richard Harvey, Métis
Le « 65 ième » de Montréal, c'est les Fusiliers Mont-Royal, l'unité francophone qui a débarquée à Dieppe en 42.
J'ai vu que la "Campagne du Nord-Ouest" figure parmis leurs honneurs de bataille dans leur manège militaire.
J'ai encore de la misère à croire que des Canadiens-Français ait acceptés de participer à une telle campagne, et encore plus à croire que les autorités britnniques ait eu le culot de demander leur participation !
Quelques précisions: Les Voltigeurs de Québec et le sFusillers Mont-Royal ont participé à la Campagne du Nord-Ouest, mais les officiers anglais craignirent de les opposer aux Métis francophones. Ils furent postés à Calgary, où ils entretinrent des relations pacifiques avec les Pieds-Noirs (Blackfoot). Ils n'ont pas tiré un seul coup de feu durant la campagne et à leur retour à Québec, les officiers prirent la défense de Riel et s'opposèrent à sa pendaison.
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