Si vous suivez bien la lancinante valse des discussions menées par le gouvernement du Québec pour amadouer les communautés Indiennes du Québec en leur donnant un cadeau par-ci, un élargissement de réserve par-là, et trois paquets de miroirs ailleurs ; si vous suivez bien les pas de cette danse macabre, vous comprendrez vite que rien ne va plus et que le Québec est déjà tout éclaté.
Si les Indiens, les Métis et les Canadiens français des territoires situés au nord du Saint-Laurent décidaient de s'unir avec ceux de la Gaspésie, imaginez tout ce qui serait possible de faire. En moins de deux, nous pourrions déclarer l'indépendance de la Boréalie Libre et laisser dériver le reste du Québec jusqu'à Washington.
Nous pourrions enfin construire quelque chose de viable pour nos enfants, sauver notre peau et redevenir fiers. La Liberté, c'est quand même pas rien. Surtout quand on y ajoute toutes les forêts, toutes les centrales, toutes les mines, les réserves d'eau douce et la nature...
Russel Bouchard
mardi, avril 01, 2008
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6 commentaires:
En effet, Russel, nous pourrions faire notre indépendance; ce que ne seront jamais capables de faire tous les faux-culs souverainistes. Ils ont eu 40 ans pour la faire. Il est inutile de dire que nous avons été trahis de toutes parts. D'ailleurs, j'ai décidé de bannir de mon vocabulaire le mot « Québécois ». Si nous ne nous occupons pas de nos affaires, on continuera de nous entraîner dans l'abîme.
Avez-vous pensé un seul instant que le Piquiou a eu peur de Stéphane Dion???? Ce seul exemple en dit plus que tout ce qu'on pourrait écrire. Des peureux, des lâches... Ils n'ont jamais cru à l'indépendance; ils n'ont fait que s'en servir à leur propre fin. D'ailleur Lévesque aura été le chef des faux-culs. Rien qu'à y penser j'entre dans une colère terrible. Des traîtres, voilà ce qu'ils sont.
Il faut les lire sur certains sites et forums : ils jasent, s'interpellent, se disputent, s'imaginent réinventer comme si nous pouvions discuter des siècles sur la « liberté ». Depuis des années, ils discutent du discuté et reprennent le discuté pour en rediscuter et quand ils ne peuvent plus discuter du discuté, ils se cachent comme des peureux. Voilà ce qu'ils sont.
Occupons-nous des Métis et essayons de faire des alliances avec les Indiens qui sont en voie d'extinction eux aussi. Quant aux Canadiens français du sud, hélas, je crois que c'est peine perdue. Ils ont été bien formatés par le PQ et maintenant par les libéraux. Ils sont bien contents d'être des Yankees. Abandonnons-les à leur propre sort; ne perdons plus notre temps avec ces colonisés jusqu'à l'os.
Marie Mance Vallée
1 avril 2008;
Bonjour Russel A.
Votre texte d'aujourd'hui me rempli de joie.
OUI, LE SALUT EST DANS L'UNIFICATION DES FORCES ET NON DANS LA DIVISION...
Les régions concentrent la moitié de la population du Québec, on est assez nombreux pour constituer un pays sans Montréal. Il faut se presser car la fédération travaille très fort à nous disperser... Imaginez qu'on réussisse à convaincre toutes les régions à se constituer en pays. On aura le bouton sur l'interrupteur électrique, Montréal devra collaborer et cesser de répandre des faussetés médiatiques.
Je vais écrire un autre courriel aux élus des Escoumins pour les inviter à chercher à nouveau d'autres tribunes hors de chez eux. Ce qu'ils vivent doit être connu de toutes les régions. Chacune des régions à la trouille alors qu'il ne faudrait pas, car ces injustices vont leur passer dessus également dans un proche avenir...
Russel-A, vous avec des connaissances dans les journalistes locaux, pourquoi ne pas les contacter afin d'organiser une rencontre entre les élus des Escoumins et le cercle de presse du Saguenay pour discuter du cas, il faut forcer le débat. Quelques téléphones ne coûtent rien...
Je ne suis pas d'accord avec M. Harvey d'abandonner ceux du Sud ou d'ailleurs, au contraire on en a besoin. Je suis persuadé qu'il y en a de très allumés. Aucun sympatisant ne doit-être négligé, métis ou pas métis, Québécois ou pas...
Les forces fédéralistes sont toutes unies et contrôle l'information et la politique, autant à Québec qu'a Ottawa.
Il faudra bien prendre des stratégies unificatrice si l'on veut obtenir quelques résultats dignes de ce nom...
Il se présente, avec la situation des Escoumins, l'occasion de réunir les gens des différentes villes des régions dans l'organisation d'un mouvement d'appui;
Les élus des Escoumins ont des choses à dire et il faut favoriser la diffusion des informations concernant les injustices qu'on leur prépare. Les métis du coin sont dans le même bâteau que tous les autres citoyens... Nous les gens du Saguenay, allons nous laisser massacrer les citoyens des Escoumins qui ne voudront jamais accepter leur expropriation.
Si l'on veut que Les Escoumins soient avec nous lorsque notre tour viendra, il faut les aider maintenant, ce qu'ils vivent c'est aussi notre problème, pensez-y...
M. Harvey, oubliez les politiciens, il faudra passer par une autre stucture, si les prochains mouvements ne viennent pas du peuple, on n'ira nulle part!
Rappelez vous la phrase de Normand Lester dans une de ses conférences au sujet des politiciens, (Trust, but verify).
Il faut maintenant convaincre pour agir. M. Claude Béland, président du mouvement pour la démocratie, le crie sur toutes les tribunes.
J'ai envoyé hier le texte, vivre libre ou disparaitre aux élus des Escoumins. Vous devez leur faire parvenir votre présent texte. Je crois que quelques personnes du coin sont venues prendre des informations sur saglacweb.com et mon blog.
La politique, c'est trop sérieux pour la confier aux seuls politiciens.
Lorsque les citoyens ne s'occupent pas de politique, c'est la politique qui s'occupe des citoyens... C'est ce que nous vivons.
Il nous reste des actions à poser, allons-y, on a pas le choix...
Je rêve en couleur! Si on essayais pour voir...
Jean-Pierre Plourde.
saglac@gmail.com
saglacweb.com,
saglacweb.blogspot.com
Monsieur Plourde,
Vous avez écrit : «...M. Harvey, oubliez les politiciens, il faudra passer par une autre stucture, si les prochains mouvements ne viennent pas du peuple, on n'ira nulle part! »
M.Plourde je ne saisi pas où j’ai pu écrire quelque chose qui puisse vous inspirer cette remarque à mon sujet. J’ai pourtant toujours considéré la classe politique comme un des plus grands fléaux ( après les robes noires) des temps modernes, responsables au premier chef de la dérive et de l’effondrement de nos assises démocratiques ; et ce n’est pas moi qui va solliciter leur aide ou leur appui. S’ils veulent le faire tant mieux sinon on s’en passe facilement.Je serais plutôt enclin à leur « botter le cul » au contraire.
Le mouvement que provoque l’affirmation identitaire des Métis du Québec depuis « Powley » ( 2003), est l’exemple parfait d’un mouvement et d’une prise de conscience populaire qui échappe complètement au discours politique. C’était prévu comme tel. Plus encore en concentrant nos efforts pour l’instant à établir les bases historiques et anthropologiques de nos communautés historiques d’origine et en recentrant le débat sur les fondements juridiques de nos prétentions, nous avons mis la cause des Métis en évidence et l’avons en même temps protégée des pourfendeurs qui se sont donné pour mission d’embraser le débat public – la presse - de leurs clichés habituels et des politiciens qui les alimentent.
Nous nous appliquerons dans l’avenir à expliquer nos vues et nos projets de la façon la plus claire possible pour que tous nos membres et nos concitoyens connaissent les enjeux réels auxquels les populations de la Boréalie – Indiens Métis et Canadiens français - sont confrontées. Nous dénoncerons sans ambage avec toute la force et l'accuité dont nous sommes capables les abus de l’Approche commune, une traîtrise en soi concoctée par des gouvernements et des politiciens irresponsables et borgnes qui se sont succédés à la barre des États, parce que nous en connaissons maintenant tous les ressorts tous les tenants et aboutissants. Ce n’est pas évident que les élus municipaux des Escoumins ET le conseil de bande d’Essipit saisissent et comprennent les enjeux réels de cet imbroglio entretenu délibérément par les négociateurs de l’entente. Pas plus semble-t-il que la population québécoise en général... La zone grise persiste donc selon la volonté des protagonistes.
Le problème des Escoumins, pourtant fondamental, est encore considéré par tous comme un simple "accommodements" parmi tant d'autres. C'est à cet obscurantisme qu'il faut s'attaquer et à ceux qui ne voient toujours que ce qu'ils veulent bien voir!
Richard Harvey
Le 3 avril 2008:
Bonjour M. Harvey:
Vous me citez:
«...M. Harvey, oubliez les politiciens, il faudra passer par une autre stucture, si les prochains mouvements ne viennent pas du peuple, on n'ira nulle part! »
Vous avez raison de dénoncer le manque de compétence de nos péquistes, je vous crois terriblement en colère et je ne vous en blâme pas. je refoule ce même sentiment.
Votre texte du 2 avril fait un excellent résumé de la situation. Il est très positif et cela tranche avec vos derniers écrits. C'est, en tous cas, l'impression que j'en ai!
J'approuve complètement votre position:
Vous dite également:
"Le problème des Escoumins, pourtant fondamental, est encore considéré par tous comme un simple "accommodements" parmi tant d'autres. C'est à cet obscurantisme qu'il faut s'attaquer et à ceux qui ne voient toujours que ce qu'ils veulent bien voir!"
C'est exactement le coeur du problème.
Par le contrôle de l'information, l'ensemble de nos concitoyens sont conditionnés à penser que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, qu'on est privilégié, etc.
Lorsque j'achète une page de journal pour dénoncer une situation, je cherche à susciter la réflextion en espérant peut-être déclancher éventuellement un genre de réaction à la chaine.
La presse écrite ne nous appartient pas, c'est un monopole de la pensé géré d'en haut à manière d'une marionnette.
Beaucoup de journalistes sont intègres, Normand Lester et probablement aussi Jean-René Duford sont de ceux là.
Contrairement à Normand Lester qui s'est fait mettre à la porte, je me demande comment fait Jean-René pour conserver son travail?
Jean-Pierre Plourde;
saglac@gmail.com
Bonjour, je suis tout-à-fait en accord avec la reconnaissance des Métis du Domaine du Roy / Seigneurie de Mingan, mais certains textes et commentaires me font toujours sourciller. Comme Mr. Plourde l'a écrit: lorsque qu'on ne s'occupe pas de politique c'est le gouvernement qui le fait à notre place. Seulement, il faut voir là-dedans, qu'un appareil qui ne sert qu'à légitimiser le pouvoir en place, n'accordera pouvoir à une population qu'après intervention de son système répressif (police, armée, justice) pour mater la révolte (chose qui se fait dans tous les pays).
Ce n'est pas en travaillant dans le sens du système(ses moyens) que les populations(autochtones, métis(ses) et blanc(he)s) des régions non-centrales retrouveront dignité et liberté. Là-dessus, il y aura toujours des p'tis chefs(autochtones, métis(ses) et blanc(he)s) pour appeler au calme et continuer les négociations... Ce sont les sales traitres qui perpétuent notre misère pour la légitimité de leurs titres.
Certain(e) parlent d'une tier-mondisation des régions à venir, (croyez-le ou non)je suis totalement d'accord sur la nécessité de l'action, encore reste t'il à voir quelles lignes emprunteront celles-ci. Les insultes et sous-entendus raciaux n'avanceront à rien, autant que la collaboration avec les pouvoirs en place. Tout ce cirque doit être dénoncé, tout comme ceux à qui il profite. Aussi, l'idée de former un nouveau gouvernement sur les terres ancestrales m'apparait totalement absurde, ces structures autoritaires étant celles des colonialistes d'hier à aujourd'hui.
Samuel a écrit : « ... Aussi, l'idée de former un nouveau gouvernement sur les terres ancestrales m'apparait totalement absurde, ces structures autoritaires étant celles des colonialistes d'hier à aujourd'hui. »
C’est précisément ce que l’Approche Commune est en train d’établir. Ce sont les bases d’une auto gouvernance Innue sur 45% du territoire du Québec. Un levier de développement majeur qui échappera à tous les autres segments de la population, victimes de désintégration, de déportation et de démobilisation, et particulièrement aux Métis qui possèdent les mêmes droits et prétentions à l’auto gouvernance en vertu de l’article 35 de la Constitution Canadienne, avec la différence que les Métis ont toujours été et demeureront toujours, de par leur culture et leur appartenance, des partenaires du développement participants d’une co-gestion, en tant que partie d’un tout plutôt qu’un propriétaire exclusif à qui soudainement échouerait le droit de vie ou de mort sur l’ensemble des activités humaines et économiques du territoire.
Ce n’est pas une nouvelle structure de gouvernement que les Métis propose mais une dynamique de co-gestion et de participation des compétences traditionnelles des collectivités de ce territoire. C’est bien différent de la perspective de l’Approche Commune.
Richard Harvey
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