samedi, mai 03, 2008

En sa qualité d'avocat, Maître Nepton devrait savoir que les Indiens ne sont pas les seuls Autochtones dans ce pays...

Maître Carl Nepton, négociateur en chef des Ilnusth dans l'affaire de l'Approche commune


Les Ilnutsh ont la mémoire sélective ; ils aiment bien oublier qu'ils ne sont pas les seuls Autochtones dans ce pays

Monsieur Carl Nepton
Permettez que je réagisse à mon tour à votre diatribe publiée dans le journal Le Quotidien du 3 mai 2008, sous le titre « Les Autochtones négocient de bonne foi ». Dans votre lettre adressée à l'éditorialiste Carol Néron, vous parlez en tant que « Négociateur en chef des Premières Nations de Mashteuiatsh, Nutakuan et Essipit, Approche Commune ». Cette responsabilité aurait dû mieux vous inspirer. Au nom de tous les Ilnutsh, vous vous dites « perplexe » eu égard aux commentaires dans lesquels l'éditorialiste questionne la pertinence de l'Approche commune et les deux niveaux de langage que les chefs de ces communautés ont tenu depuis le 14 juillet 2000, selon qu'ils soient ou pas en leur faveur.

Vous reprochez à M. Néron de « mêler consciemment la négociation de l'Approche commune par les trois Premières nations Innus », « avec un incident [qui] implique des Cris et non des Innus ». Vous lui reprochez son « désir [sic] de torpiller le futur traité des Innus ». Vous n'appréciez pas quand il écrit que l'Autochtone parle « avec la langue fourchue ». Et vous lui rappelez que « ce n'est certainement pas en faisant porter sur le dos de l'Approche commune toutes les coches mal taillées par des Autochtones du pays [qu'il parviendra] à favoriser un climat sain et serein de discussion... »


Une mémoire sélective

Si vous ne parlez pas avec la « langue fourchue », comme vous nous l'assurez et comme je veux bien le croire, vous avez la mémoire sélective. Car je pourrais vous citer en référence au moins dix, vingt, trente textes où les éditoriaux, les chroniques et les nouvelles de la presse, tous médias confondus, vous ont fait la partie facile. Beaucoup trop facile compte tenu de la qualité de votre argumentaire qui s'empêtre dans les sentiments et qui s'ajuste mal à la critique quand elle vous est défavorable !

Voilà qui en dit déjà beaucoup sur vous et sur cette sorte de traité amphigourique que vous négociez dans le secret et sans vous soucier le moins du monde des autres depuis au moins seize ans. Curieuse lettre que la vôtre, vous dirai-je simplement Monsieur Nepton ! Vous questionnez la mauvaise foi de l'autre (et par lui, nécessairement tous ceux et celles qui ne sont pas pour le traité), mais vous ne vous privez pas de lui faire un procès d'intention dans la même lettre ouverte en l'accusant de vouloir « torpiller le traité ». Pour un avocat qui a une telle charge de responsabilité sur ses propres épaules, il y a de quoi rester dubitatif. Vous prenez soin de démêler les Innutsh des Cris en soutenant que tous les Autochtones ne sont pas Innu ou Cri. Ce qui est juste et vrai et ce que vous n'avez jamais pris le temps de corriger cependant puisque vous n'avez jamais cessé de vous présenter comme les seuls Autochtones du pays.


Le lourd préjudice créé aux Métis

Cet abus de langage crée d'énormes préjudices aux Métis et aux Canadiens français.

Je vous rappellerai du reste à cet égard que la confusion des genres dont vous vous dites aujourd'hui victime en tant que peuple, est imputable au discours que vous tenez sans jamais défaillir, un discours qui est loin de refléter la réalité historique et sociale du Saguenay–Lac-Saint-Jean–Côte-Nord. Je constate que vous, le négociateur en chef et les chefs Ilnutsh, n'avez de mémoire et d'arguments que ce qui sert bien votre propre cause. Contestez-moi si j'ai tort ! Depuis l'annonce du projet de l'Approche commune, voilà déjà huit ans, vous n'en n'avez pas perdu une pour vous présenter comme les seuls « Autochtones » des territoires que vous revendiquez dans le Nitassinan, et ce, sans égard aux Métis et aux Canadiens français qui ont peuplé ce pays de nos ancêtres communs et qui, ne vous en déplaise, ont permis au peuple Ilnusth de ne pas s'éteindre.

Monsieur Nepton, dans mon esprit à moi et dans celui de la vérité historique toute simple, votre discours prendra sa force et pourra être considéré quand vous, les chefs et les représentants Ilnutsh, reconnaîtrez officiellement, comme le veut du reste l'article 35 de la Constitution canadienne, que les Autochtones sont, notamment, les Indiens, les Inuits et les Métis. Prétendre, comme vous le faites sans relâche et à toutes les tribunes, que les Métis ne sont pas un peuple, c'est enlever à la Loi suprême tous ses considérants et précisions, c'est aller à contresens de l'histoire, et c'est carrément détruire la Loi sur laquelle repose le socle de vos propres revendications.

Russel Bouchard
Métis montagnais–canadien-français et
Lien de Mémoire de la CMDRSM

15 commentaires:

Anonyme a dit...

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Monsieur Nepton ne fait rien de plus que suivre les traces de ces prédécesseurs et complices.

C'est ainsi qu'on peut à la longue cristalliser l'opinion publique et c'est la seule chose qui ne leur a pas encore échappé.

Pour le reste, la marmite est pleine de trous!

...et ils le savent!!

Richard Harvey

Anonyme a dit...

En effet, comment Me Nepton peut-il nier la « loi fondamentale » du Canada?

Ce me semble inconcevable et peu sérieux.

Enfin! Nous sommes tous dans le même bateau de la Constitution canadienne qu'on le veuille ou pas.

Marie Mance Vallée

saglacweb.blogspot.com a dit...

3 mai 2008;

Message de Jean-Pierre Plourde:

Voici le courriel que j'ai fait parvenir à M. Néron concernant le texte de M. Nepton.
____________
Maître Carl Nepton, négociateur en chef, approche commune…
Monsieur :

Dans un texte à l’opinion du lecteur, expédié au Quotidien du Saguenay, vous vous offusquez des propos tenus par l’éditorialiste, M. Carol Néron, concernant les agissements d’autochtones qui ne semble pas rencontrer vos critères de sélection.
Une mise au point s’impose :
Les initiateurs de ce traité ont choisi des termes inappropriés pour désigner les Amérindiens dont vous êtes issus.
Le terme d’autochtones, réfère à la notion de continuité d’occupation et, à ce titre, après trois, quatre ou cinq générations, les Québécois de toute origine qui remplissent ces conditions sont aussi autochtones que vous.
Tous les habitants du Québec dont le père et le grand père ont vécus ici sont des autochtones.
C’est la seule façon de vivre en harmonie.
Faire une différence à ce niveau, c’est introduire de la discrimination.
Les Amérindiens sont les premiers immigrants arrivés sur nos territoires, à ce titre, le terme d'Amérindiens est beaucoup plus approprié, suivit des immigrants Français et des Anglais.
Les Amérindiens ne forment pas une communauté uniforme mais ils sont morcelés en plusieurs groupes d'immigrants Amérindiens, arrivés en des temps différents et ils se sont fait la guerre entre tribus tout comme les français, les anglais, etc. De plus, les us et coutumes de chacun des groupes différent d'une communauté à l'autre. Lorsque vous faites la différence entre cris et innus vous confirmer la notion de races immigrantes différentiées.
Le but recherché par la fédération canadienne dans l’organisation de ce traité est d’abord de partitionner le territoire et d’en exclure par discrimination tout autre groupe, qu’il soit majoritaire ou pas et voici pourquoi!
La fédération détient la tutelle sur tout ce qui appartient aux Amérindiens de nos territoires. Par le transfert de nos territoires vers vos groupes, ce traité extensionne la tutelle à tous les autres habitants des territoires qui vous seront transférés. Le but ultime étant de priver le Québec, Amérindiens compris, de toute volonté de souveraineté sur les territoires québécois.

Pour atteindre ce but, la fédération utilise vos groupes dispercés dont elle détient la tutelle.
On a affaire ici à une notion basée sur la race ou, toute personne qui n'est pas de cette race ne sera pas admise dans la communauté, même si elle désire s'intégrer ou participer, et cela, de façon éternelle, voir le traité.
La fédération sera l'exécutant suprème de la loi. Sans la propriété des territoires, les 7 millions d'habitants auront hérité de la tutelle qu'elle détient sur vous, ses pupilles.
Les lois ont toujours un territoire d'application, alors, les lois votés par le gouvernement du Québec deviendront sous la tutelle de la fédération au même titre que celles que pourraient créer les Amérindiens.

On fait ici abstraction de toute notion de majorité, de démocratie et on introduit délibérément une différenciation dans l’application de la justice. La population du Québec va t-elle plié l'échine devant un nouveau maître sans se préoccuper de sa propre dignité et de ses propres droits?

Revenons au couple blanc séquestré par des Amérindiens et qui fait l’objet de votre frustration.

Si des blancs avaient séquestré un couple d'Amérindiens, c’est toute notre communauté qui aurait porté le chapeau et les malfrats seraient déjà sous les verrous. Vous piloteriez présentement la contestation jusqu’à l'ONU.

Nous connaissons tous les deux des histoires d’horreurs et d'autres abus de pouvoir ou la justice est restée absente parce qu’il s’agissait d’Amérindiens. Par ce traité, la loi s’appliquera différemment selon que l’on soit un immigrant Amérindien, ou, un Québécois d’une autre origine.

Nous sommes dans une logique de négociation ou on a fait table rase de tous les droits des 7 millions d'habitants qui ont développé le territoire du Québec. L'approche commune s'attarde à définir quelle tollérance et droits résiduels on va accorder à ceux qui n'ont pas eu la chance de naître sous la bonne étoile des premiers immigrants Amérindiens. C'est tout à fait fou et aberrant.

Il ne fait plus aucun doute que la fédération a influencé injustement le référendum de 1995. L'élection de M. Charest et l'affaire Yves Fortier en sont une suite logique, voir le texte, conflits d'intérêts, sur saglacweb.blogspot.com!

Lorsqu'il n'y a plus de justice, on se dirige vers l'anarchie et la violence. La démocratie est seule capable de conserver une paie sociale sur nos territoires.

Votre exemple final est très boiteux!

Vous omettez de signaler que l'histoire démontre clairement le rejet du Canada à notre égard, Lac Meech, nuit des longs couteaux, etc., sauf pour une reconnaissance symbolique récente et sans avenir, seulement pour calmer le jeu;
Par ce traité, vous acceptez délibérément de participer à notre disparition en prenant comme base de discussion que les métis et les autres 7 millions de citoyens n'ont pas droit à la table de négociation.

Les Amérindiens auront tous les droits et la majorité devra se contenter d'une forme de tolérance.

La gestion que vous proposez s’apparente à la dictature et je vais loyalement faire ce qu’il faut pour la contrer.

Je n’ai donc aucune hésitation, M. Nepton à vous retourner le commentaire de mauvaise foie;

À bientôt…


Jean-Pierre Plourde.
saglac@gmail.com

Anonyme a dit...

bonsoir,
Les Métis étant Autochtones et suite au jugement Banford je me
demande si les jugements(Adams et
Haida)s'appliqurait à la présente
situation et ce à l'ensemble des
régions au Québec visé par les
diverse communautées Métis.
Ou alors faire tous front commun
à échelle provincial à partir de
ces 3 jugements et de powley en tant qu'une seule entité (NATION)
regroupant les communautées Métis consernés et négocier d'un bloc
comme Métis issue des souches linguistique(annishnabe,wabanaki,
iroquoiens)ayant occuper le territoire québecois et qui ouvrit
le Canada en tant que peuple.

Anonyme a dit...

La présente situation s’applique en effet en ce qui concerne chacune des communautés dites historiques au Québec ET a fortiori dans un front commun. Une instance qui interpellerait les gouvernements et les instances internationales ( ONU etc) directement pour et au nom de l’ensemble des Métis et des communautés Métisses.

C’est à mon avis une étape incontournable.

Richard Harvey

Anonyme a dit...

Message de: Jean-Pierre Plourde;

Je vous invite à nouveau à vous familiarisé avec la représentation schématique rencontré sur mon site, vivre libre ou disparaître sur saglacweb.com.

Sauf pour les députés du Bloc Québécois, tous les députés d’Ottawa sont de la majorité canadienne anglaise, ou, des francophones contrôlés et anglicisés à la Chrétien.

Les juges canadiens sont pro-canadien par définition et ils seront choisis en fonction de leur attachement au Canada et aux idées pronées par la masse anglophone.
1. La toile de fond de mon graphique, le grand cercle, est constitué d’une masse anglosaxone. Cette masse rejette toute idée de reconnaissance autonomiste de quelque groupe minoritaire que ce soit. Cette masse de 18 millions est anti-Amérindiennes, anti-Métis, anti-Québécois et autres. Elle considère le Canada non divisible. Vous trouverez plein d’exemples de ce que j’avance dans, Le livre noir du Canada anglais, de Normand Lester, c’est très bien documenté.
2. Les trois élites canadiennes, politiques, économiques et sociales hors Québec partagent en grande majorité la même vision. Le Québec morcelé n’a aucune chance de gagner quelque chose auprès de la fédération, politiquement, socialement ou économiquement, c’est pourquoi nous sommes conditionné par les médias à vouloir fermer les régions, les forêts et ralentir le développement économique du Québec en pillant ses usines, ex. GM avec la Camaro, la fermeture de Hyunday de Bromon, puis, nos laboratoires comme celui de l’Alcan d’Arvida dont les cerveaux sont partis pour l’Australie, et, nos sociétés comme Air Canda dont le siège social à été déménagé à Toronto, et bien d’autres. Je viens d’un trait de plume soustraire du Québec des milliers d’emplois en un cours temps et de retirer du Québec plusieurs levier économiques, par exemple chaque chercheur qui s’en va ailleurs entraîne avec lui la perte d’une dizaine d’autres emplois, etc.
3. Les Amérindiens sont déjà sous la tutelle de la fédération, la stratégie sera donc de trouver le moyen d’ajouter à cette tutelle tous les autres occupants du territoire du Québec et de s’accaparer de la gestion de nos territoires, c’est très, très clair dans mon esprit. M. Fortier à trouvé l’astuce pour réussir ce coup en douce en transférant nos territoires à ses pupilles.
4. Les juges font partie de l’élite sociale Canadienne et ils ne sont pas sans savoir que s’il fallait qu’un ou l’autre juge donne raison au Métis, le Canada anglophone entier va se ruer sur lui. Pour bien comprendre la pression sur eux, réfléchissez au pourquoi Don Cherry, le pire raciste Canadien, a reçu une ovation debout de cinq ou dix minutes lors de sa visite au Parlement! Seul les membres du Bloc sont restés assis.

M. Harvey, dans une telle situation, je suis d'avis qu'il n'y a pas de solution juridique à l’intégration des métis dans ces négociations. Ce qui ne veut pas dire de vous arrêter…

Rappelez vous l’expression : "La cours suprème penche toujours du même bord".

Une loi, avant d'être interprétée par les juges, est d'abord étudiée et votée par un groupe de parlementaires qui en définit les bornes et le champ d'application;
S’il arrivait qu’un juge ose vous donner raison, les Métis sauteraient de joi et prendrait cette victoire comme un cas réglé, or, le parlement fédéral tabletterait ce jugement comme il le fait périodiquement avec les commissions d’enquêtes bidons.
Comment un juge fédéral accepterait-il d’aller contre la volonté de son groupe social, aussi, Je ne crois vraiment pas que ça va se produire?

Suposons qu'une loi est interprétée par les juges dans le sens contraîre de l'interprétation souhaitée par les auteurs, ce qui est très rare. Par exemple, que les juges définissent que les métis ont droit à la table de négociation de l'approche commune au côté des amérindiens. Ce serait introduire un ver dans la pomme. Les juges sont issus de la communauté canadienne anglophone composée de 15 millions d'opposants dans tous le pays, s'il fallait qu'un juge ose vous donner une place à cette table, je ne donnerais pas cher de sa peau. Mettez vous dans la peau des Canadiens, nous sommes des ennemis, et on continue de refuser de voir, malgré des preuves accablantes.
L'arrivé du groupe des Métis ferait chavirer tout le traîté et mettrait en danger les buts et objectifs de la fédération. N'oubliez pas que les trois élites de la fédérarion sauf en ce qui concerne les quelques membres du Bloc Québécois sont tous des membres favorables ou vendus à la cause fédéraliste, pour eux le territoire du Canada n'est pas partitionnable; le législateur, c'est à dire le groupe de parlementaires qui les crées ces lois, pourra en tout temps composer un amendement qui viendra préciser au juge le sens que le législateur veut qu'il donne à ses jugements. Les juges ont été choisis en fonction de leur gimnastique mentale favorable à la fédération et la tendance à pencher du bord du pouvoir sera toujours présente.

IL FAUT FAIRE LA DIFFÉRENCE ENTRE LA LOI ET LA JUSTICE.

Quelle orientation faudrait-il prendre pour que les forces vives de nos élites dont vous êtes puissent réussir à marquer des points :

Je vais vous étonner en prenant comme exemple un bon fédéraliste et juriste reconnu en la personne de Julius Grey. Je vous invite à consulté sa chronique paru dans le journal de Québec d'aujourd'hui lundi 5 mai 2008 en page 14.

Je me contente ici de vous résumé son introduction.
Personnellement je crois que le chapeau fait très bien à la masse des Québécois qui met l’emphase sur le respect de la loi sans égard à la justice elle-même.

Intro de Julius Grey;

(Penser avant d’obéir)
« L’idée qu’il faut obéir à la loi est très profondément ancrée dans notre mentalité. Toutefois, la loi n’est pas une camisole de force. La notion d’un devoir inébranlable d’obéir est à la fois répugnante et dangereuse.
Même si l’homme raisonnable va se conformer la plupart du temps, la désobéissance occasionnelle est un élément essentiel dans la défense de la liberté. »

Grey lance presque un appel à la désobéissance civile, il parle de conscience et de refus et de bien d’autres choses à caractère moral auquel tous les Québécois devraient se sentir concernés.

Bien sur, M. Grey parle de façon générale mais sans le savoir il pourrait aider beaucoup de nos Québécois qu’un pays ça ne se négocie pas, ça se prend.

Les Mohacks ont forcé nos élus à l'humiliation suprème en étant armé et masqué pour nous obliger à signer un document en pleinne télé, ils ont désobéis à la loi qu'il ne reconnaissaient pas et ils ont gagné... mais, ce n'est pas fini...

Imaginez une telle chose aux États.
Juste pour voir!

J’ai conserver l’article au complet, il faudrait un site ou l’on ramasse les textes de références ou des groupes ou individus pourraient référer gratuitement.

Excusez les fautes, je dois m’arrêter là;

En espérant avoir été utile,



Jean-Pierre Plourde,
saglac@gmail.com
saglacweb.blogspot.com
saglacweb.com

Anonyme a dit...

Monsieur Plourde,


Vous basez votre exposé sur un précepte qui veut que les Métis ( et les Canadiens français) soient nécessairement associés aux « québécois » d’aujourd’hui et qu’ils soient « nécessairement réfractaires » à la fédération canadienne.

C’est bien loin d’être le cas. Vous devrez approfondir votre réflexion et trouver le moyen d’expliquer l’inconcevable.

Il faudra expliquer pourquoi ce sont les Nationalistes les plus réfractaires à la fédération canadienne, les Parizeau, Bernard, Bouchard, Landry, Brassard, Chevrette et maintenant les Marois , Trottier, Cloutier, le P.Q et le Bloc au complet qui aient INITIÉ l’Approche commune en 1993-94, l’aient APPUYÉ et SUPPORTÉ de 2000 jusqu’à 2008 dans un mouvement des plus solidaires de l’histoire juridique canadienne et québécoise avec les représentants de la « fédération ». Et de surcroît dans un geste anti-démocratique et anti-social inégalé au Québec à ce jour.

Votre approche suppose-t-elle que tous les nationalistes qui ont applaudi et qui applaudissent encore à l’Approche commune et qui crachent sur le dos des Métis et des Canadiens français sont en réalité des fédéralistes ?

...il faudra leur dire !

Autrement dit qu’est-ce qui motive TOUS les nationalistes à ne pas penser comme vous ?
Qu’est-ce qui motive les Québécois et particulièrement les nationalistes à s’ASSOCIER avec la fédération dans un tel mouvement, sachant ce que vous savez.

Faudra peut-être demander à Lester.

Quand aux moyens que nous prenons pour reconquérir notre identité et notre dignité qu’une élite québécoise nous a tronquée et se refuse toujours de reconnaître il faut considérer la stratégie de façon lucide. Mettez-vous dans la peau de « la fédération » qui pourrait y voir là, une occasion en or de donner le coup de grâce au mouvement indépendantiste du Québec par la simple reconnaissance des droits à l’autonomie gouvernementale de tous les autochtones, et en particulier et surtout ceux des Métis du Québec qui constituent dans la réalité l’élément distinctif par excellence de la société québécoise avec les canadiens français. ( Montréal c’est Toronto...avec un peu plus de francophones...so what ?)

Je verrais très bien une alliance de raison entre la fédération et les Métis du Québec et particulièrement ceux d’ici !

...Il faudra leur dire !

Le territoire de la Communauté Métisse du Domaine du Roy/Mingan ( le Nitassinan des Innus) constitue 45% du territoire du Québec et il y a au moins 50% de la population qui se qualifient comme Métis selon les critères de la Cour Suprême. À partir de là on peut faire un pays par « tous » les moyens imaginables et réalistes... voilà le but. À titre d’exemple l’Ile du Prince Edouard est moins populeuse, beaucoup moins grande et... moins riche !

...Il faudra leur dire !

Richard Harvey

Anonyme a dit...

À LA LIMITE

Pauline Marois pourrait mettre un frein à cette démarche "de la fédération" ( comme vous dites)...en claquant des doigts!

Si le gouvernement fédéral sentait la moindre opposition "politique" au projet il se retirerait du dossier et tout tomberait à l'eau

C'est donc à elle qui est soi-disant dédiée au projet du québec, que vous devez vous adresser...et j'aimerais bien connaître ses réactions le cas échéant!

Ce qu'il vous faut comprendre c'est que ni la fédération ni le Québec ne peuvent cheminer dans ce dossier sans l'approbation unanime de l'autre. ( souvenez-vous de Élijah Harper!)

Madame Marois est donc une fédéraliste qui travaille pour mettre le Québec sous tutelle fédérale...C'est une traîtresse comme ses prédécesseurs et amis.

C'est du moins M. Plourde la conclusion que je tire de vos propos.

...Il faudra lui dire!

R.H

Anonyme a dit...

Le 6 mai 08.

Message de Jean-Pierre Plourde.

Je vous donne raison sur plusieurs points.

Pour que Mme Marois puisse avoir un certain poids sur ces négociations il faudrait qu'elle soit à la place de Charest.

Quand à savoir si elle oserait le faire comme premier ministre, c'est une autre question.
Pour cela il faut un changement de mentalité générale des citoyens à l'égard de leur avenir et comme vous le dite bien, un appui massif des citoyens.
Mme Marois est sans doute une politicienne d'abord à la recherche du pouvoir à tous prix.
Je suis porté à le croire avec son retrait du projet de référendum...

J'essaie de convaincre tous les citoyens qu'ils se font (f..) avoir sur toute la ligne dans ce traité.
afin de conserver une unité de la représentation sur nos territoires, si nous perdons cette unité, nous serons tous perdants.

Je reprends votre phrase:
"Mettez-vous dans la peau de « la fédération » qui pourrait y voir là, une occasion en or de donner le coup de grâce au mouvement indépendantiste du Québec par la simple reconnaissance des droits à l’autonomie gouvernementale de tous les autochtones, et en particulier et surtout ceux des Métis du Québec qui constituent dans la réalité l’élément distinctif par excellence de la société québécoise avec les canadiens français. ( Montréal c’est Toronto...avec un peu plus de francophones...so what ?)"

Dans mes démarches, j'essaie d'éviter les accords de partition de nos territoires.

Supposons que les métis obtiennent la (gérance) des territoires que vous décrivez, la domination et le racisme à notre égard ne s'arrêtera pas là pour autant, toutes les aspirations métis d'autonomies seront bloqués comme le sera celle des autochtones du fait de la tutelle que vous serez obligé d'accorder à la fédération.
Sans le respect, il n'y aura pas de victoire. Le partitionnement des territoire entre différents groupes de gestion ne pourra qu'entraîner la disparition des cultures à moyen terme. Je ne crois pas que les Métis, pas plus que les Québécois ou les Amérindiens vont être en mesure de se faire un pays à partir des territoires qui gèrent en franchise, ce qui ne serait pas le cas avec un peuple uni de 5, 6 ou 7 millions d'individus.

La stratégie me semble tout à fait évidente et mortelle pour nos différentes cultures habitant l'ensemble du territoire du Québec.

A bientôt.



Jean-Pierre Plourde.

Anonyme a dit...

ARCHIVAGE DES CHRONIQUES DE JULIUS GREY
en regard de l'interrogation de monsieur Plourde.

Les chroniques de Julius Grey sont publiées d'abord dans le Journal de Montréal, puis dans le Journal de Québec par contrat d'association (et d'homonymie) sous un même propriétaire, Québecor. Cependant, le Journal de Québec est en grève, et les syndiqués publient Média matin Québec; ils ont demandé à monsieur Grey de rompre son contrat par solidarité, mais celui-ci refuse, disant qu'il publie dans le Journal de Montréal. Probablement qu'il a besoin d'argent, mais j'en douterais ... .
Canoë est une sorte de portail pour Québecor, et il rassemble là pas mal toutes ses affaires, je pense, de sorte que les chroniques de monsieur Grey y sont aussi, toutes, en fait, rassemblées sur une page index:

Le Journal de Montréal: Toutes les chroniques / de Julius Grey - Canoë (Chroniqueurs)

La dernière date du 4 mai 2008, donc celle du 5 devrait paraître en fin de journée ou demain, le 7.
Les sites qui publient gratuitement des archives sont nombreux, en fait beaucoup plus nombreux que ceux qui sont payants.
Recherchez sur Yahoo ou Google averc les mots
- archives
- libre
- gratuit
- archivage
- digitalisation
- numérisation
par exemple, et vous allez en trouver beaucoup.
En fait, il y a plusieurs types d'archivage. On peut digitaliser ou numérisateur des documents sur papier, archiver des documents en ligne ou hors-ligne sur un site spécialisé tel, archiver des courriels sur des sites spécialisés là-dedans, aussi, etc..
Le site des Classiques des sciences sociales de l'uqac est un exemple de numérisation ou digitalisation gratuit. Le site Vigile.net est un autre exemple, je pense, d'une certaine manière d'archiver des affaires.
Les sites d'archivage sont complexes à monter, et ils sont surtout ou souvent l'oeuvre d'organismes universitaires ou intellectuels subventionnés, et des gouvernements, via leur ministère ou organisme d'archives et de gestion des documents. Cependant, certaines personnes en montent eux-mêmes, des petits, mais ils ont beaucoup de connaissances préalables, et un peu de moyens, quand même, et une certaine qualification ou reconnaissance dans ce domaine, aussi.
Quand vous tombez sur un document qui est archivé, remontez en page maison pour savoir qui fait cela, et comment ça marche. C'est ainsi qu'on peut en trouver qui soient utiles pour nous.
Pour ce qui est l'équivalent des scrapbooks en ligne, on appelle ça des sites de partage communautaire sur internet. Les blogs, justement, en réfèrent plusieurs, avec des icônes appropriés sous les articles, par exemple - une idée pour monsieur Bouchard, ses articles pourraient faire le tour du globe facilement, ainsi, si jamais ça lui tente de regarder comment ça marche, ou de se faire aider pour installer cela. Il s'agit de cliquer sur un qu'on soit abonné, et on enregistre ainsi automatiquement l'article dans notre portion de ce site à cet effet, et on peut le rendre public aux autres aussi, si on le choisi comme ça. L'idée est de s'abonner à au moins un de très populaire, d'abord. Et puis il y a aussi Yahoo et Google qui ont des sites comme ça aussi, pour enregistrer les documents que l'on désire conserver; il s'agit d'être abonné, et d'aller à ce service pour s'y inscrire comme tel.

Anonyme a dit...

Monsieur Plourde,

Vous écrivez : « ...Pour que Mme Marois puisse avoir un certain poids sur ces négociations il faudrait qu'elle soit à la place de Charest. »

Là M. Plourde c’est vous qui voulez rire de moi. C’est complètement faux d’affirmer cela...et vous le savez ! Sa seule qualité de chef d’un parti souverainiste et la perspective d’un appui massif de ses commettants suffiraient amplement à stopper les négociations sur-le-champ. Il faut juste le vouloir. Là Monsieur c’est presque du prosélytisme que vous faites. C’est du chantage ou quoi ? Dites-le lui. Vous en avez la capacité. Pas moi.

Y’a un certain Marc Lemay, député d’Abitibi-Témiscamingue et porte-parole du Bloc Québécois en matières indiennes et du Nord qui agit un peu de la même manière mais lui, il dit que ce n’est pas à lui de faire des représentations auprès du MAINC, malgré la sollicitation des Métis de son comté ! Si (on) étaient indépendants on vous écouterait et on vous entendrait. En attendant faites-le vous-mêmes. Faut l,faire n’est-ce pas ? Se foutre de la gueule du monde et encore...
Aux prochaines élections il va gagner en misant sur ses contacts et son influence auprès du MAINC...un plus pour les québécois et pour les électeurs de son comté...
De la m.... en effet !


Vous écrivez aussi :
« ... Dans mes démarches, j'essaie d'éviter les accords de partition de nos territoires. »( jpp)

Pas moi !!

Vous écrivez encore :

« ... toutes les aspirations métis d'autonomies seront bloqués comme le sera celle des autochtones du fait de la tutelle que vous serez obligé d'accorder à la fédération.
Sans le respect, il n'y aura pas de victoire. Le partitionnement des territoire entre différents groupes de gestion ne pourra qu'entraîner la disparition des cultures à moyen terme... »

Pour la disparition des cultures c’est très bien parti. Les Québécois eux-memes ( et particulièrement les nationalistes et indépendantistes) ont déjà renié la culture canadienne française après avoir expédié la culture Métisse et Indienne...tout ce que la balkanisation ou la partition du territoire peut faire de pire...c’est faire mieux !

Autre question. Est-ce que le Québec est sous tutelle ? non ? Les territoires non plus ! Ce sont les Indiens qui sont sous tutelle pas les territoires !

Et les Métis ne sont sous la tutelle de personne...les canadiens français non plus. On dirait ben que y’a que les québécois qui sont dans la ( m....).

Pour le reste M. Plourde vous n’avez pas répondu à ma question concernant les imbéciles qui ont foutu ces mêmes québécois dans la (m...) et pourquoi l’ont-ils fait.

Je vous comprends cependant de ne pas répondre. C’est presque se couvrir de honte que d’en évoquer le fait.

Richard Harvey, Métis

Anonyme a dit...

SITES DES NÉGOCIATEURS

Pour les lecteurs moins renseignés, voici les sites des négociateurs du Projet de traité de l'Approche commune, où on peut lire leur propagande respective.

Maître Carl Nepton, pour les Innus, c'est ici:

Conseil tribal Mamuitun, secteur négociations

Le Gouvernement du Québec a un site de négciation, géré par le Secrétariat aux Affaires autochtone:

Québecois et Innus, ensemble vers un traité / Secrétariat aux Affaires autochtones du Québec

Pour le Gouvernement du Canada, je n'ai pas trouvé la page des négociations, mais une page sur les Montagnais, dans la section du Bureau du Québec du Ministère des Affaires indiennes et du Nord:

LES MONTAGNAIS / Ministère des Affaires indiennes et du Nord, région du Québec

Un trait marquant de cette propagande, c'est que ces gens, les Premières nations, sont seuls au monde, comme s'il ne s'était rien passé depuis 400 ans, même si on parle de choses bien modernes, bien souvent, mais ça, c'est pour eux seuls, eux seulement sont qualifiés, compétents, etc.. Autrement dit, les lois québecoises, ce n'est bon, ils ont besoin des leurs.
Toutefois, moi je dirais que quand on n'est pas capable de respecter les lois des autres, on ne sera pas plus capable de respecter les siennes propres.

Anonyme a dit...

Là Monsieur tremblay je suis d'accord avec vous.

J'aimerais ça moi qu'on me donne toutes les compétences quitte à négocier par la suite. J'aimerais donc ça pouvoir accumuler des déficits qui ne se chiffrent plus tellement ils sont volumineux , et passer pour un administrateur compétent...j'aimerais plutôt ça ouais!

Richard Harvey

Anonyme a dit...

Le 6 mai 2008.

Message de jean-Pierre Plourde;

Là M. Plourde c’est vous qui voulez rire de moi. C’est complètement faux d’affirmer cela...et vous le savez ! Sa seule qualité de chef d’un parti souverainiste et la perspective d’un appui massif de ses commettants suffiraient amplement à stopper les négociations sur-le-champ. Il faut juste le vouloir. Là Monsieur c’est presque du prosélytisme que vous faites. C’est du chantage ou quoi ? Dites-le lui. Vous en avez la capacité. Pas moi.

Je ne connais pas plus Mme Marois que vous même et je ne participe pas généralement aux activité de ce parti.
Il m'est arrivé d'assister à une ou deux occasion(s) à des réunions de mon secteur et sur invitation.
Je ne me considère pas comme un radical. Je me suis fait rabroué par quelques membres qui n'en revenait pas de mes propos! Il est vrai cependant que mes propos tranchaient avec la ligne directrice de la plupart de ces gens. Quelques personnes m'ont demandé l'adresse de mes site, blog et courriel

J'ai cependant reçu une écoute attentive de la plupart des gens.

J'ai l'impression que si Mme Marois cliquait des doigts comme vous dite, elle perdrait la moitié de l'appui des membres de son parti dû à la peur de l'inconnu.

Personnellement, j'encourage tout groupe qui s'affirme et recherche la reconnaissance de nos droits. Le PQ et le bloc sont de ceux là et dans ces cas cela se résume à un don d'encouragement personnel annuel.

Votre groupe Métis est mon préféré pour son dynamisme et ses idées. Vous êtes capable de dire noir quand c'est noir et blanc quand c'est blanc et ça, j'aime ça.

Le Québec uni est capable de d'obtenir sa liberté. Il me semble tout à fait impossible que cela se produise avec un territoire morcelé et des citoyens divisés.

M. Yves Fortier, notre prétendu négociateur, avec tous ses diplomes le sait très bien.

Je suis d'avis qu'il recherche une reconnaissance internationale du droit du Canada à bloquer tout projet de séparation en provenance du Québec et à y intervenir militairement s'il le faut.

Si l'Alberta ou Terre-Neuve décidait de se séparer le Canada ne pourrait rien y faire car la masse des citoyens de la province concernée appuirait la démarche.
C'est cela qui manque au Québec, l'appui de la masse.
Curieusement, le fait que le Québec soit sous domination crée un liant qui maintient ce pays dans une relative stabilité.
Le jour ou le Québec uni se prendra en main, ce pays va éclater.

Jean-Pierre Plourde.

Anonyme a dit...

Si l'Amérique flotte encore...!

(R.Charlebois)


r.h