samedi, octobre 14, 2006

Négociations avec les Indiens, virage à 180 degrés pour le PQ !!!

Vous vouliez avoir la preuve que le PQ n'a jamais su où il allait avec le dossier de l'Approche commune, en voici une pas piquée des vers ! Alors qu'il s'est évertué, contre vents et marées pendant des années, à nous enfoncer dans la gorge le traité avec les Ilnutsh qu'il disait la seule manière de faire avec les Indiens (leur donner 45% du territoire québécois et tous les droits qui vont avec), sans tenir compte des droits inaliénables des Métis, des Canadiens français et des allochtones régionaux. Voilà que ces faiseux de pays s'insurgent contre le projet d'une pourvoirie mic maque en Gaspésie, alors qu'ailleurs leurs joyeux compagnons péquistanais plaident en faveur du contraire.

Raisons évoquées par ces charmants assoiffés de pouvoir ? Illégitimité du projet du Parti libéral au pouvoir ; spoliation des droits ancestraux du peuple gaspésien ; absence d'une chaise des Gaspésiens à la table des négociations ; obscurantisme des négociateurs gouvernementaux ; négociations menées dans l'ombre et le secret... Bref, à peu de chose près, on croirait entendre tous les Russel Bouchard du Saguenay, les Richard Harvey du Lac-Saint-Jean et les André Forbes de la Basse Côte-Nord, qui ont dénoncé à gorges déployées, de 2000 à 2004, la duplicité du Parti québécois et la dérangeante complicité du Parti libéral (Québec et Canada) dans l'affaire tristement dégénérée de l'Approche commune.

Décidément, tous partis confondus, les politiciens de ce pays ne cesseront jamais de m'épater. La preuve est faite (en eut-il fallu d'une ?), que la bannière soit bleu, rouge ou verte, le pouvoir est monochrome, et l'appétit qu'il procure à ceux qui n'en n'ont pas (de pouvoir !) est le pire ennemi de la mémoire. À tous les coups, l'histoire est une répétition sans fin. Le bon peuple, qui rêve de jours meilleurs, reste invariablement la dupe de ce jeu d'initiés dans lequel on lui demande de miser, pour les quatre prochaines années, tous ses avoirs, son patrimoine et son avenir...

Russel Bouchard


Pourvoirie autochtone : le PQ demande l'arrêt des négociations
par Alain Lavoie

http://www.hebdosquebecor.com/eba/10152006/eba_10152006_A4.shtml

Le Parti Québécois de Bonaventure dénonce le projet actuellement négocié entre le Gouvernement du Québec et Gesgapegiag visant un territoire de plus de 500 km2 comprenant notamment le canton de Baldwin et le secteur du Lac Ste-Anne.

« Je trouve étrange que notre Gouvernement national négocie actuellement la gestion d'un territoire gaspésien sans que le processus ne soit davantage expliqué à la population, indique le président du PQ, Benoît Cayouette. La première question que nous devons poser est la suivante : De qui le Gouvernement du Québec a-t-il obtenu le mandat d'aller de l'avant avec une telle démarche ? De plus, toute démarche visant à restreindre l'accès des Gaspésiens à leur territoire devrait minimalement impliquer ceux-ci dans le processus de négociation. Or, la démarche actuelle entre le Gouvernement du Québec et le Conseil de Bande de Gesgapegiag ne satisfait aucunement cette condition minimale et il est conséquemment impossible pour nous d'en approuver les objectifs et les fondements. On ne peut que comprendre et partager l'inquiétude manifestée par plusieurs utilisateurs du territoire face à cet enjeu. Je déplore également le silence et l'attentisme de nos représentants élus sur cette question. Conséquemment, je demande au ministre délégué aux Affaires autochtones, Geoffrey Kelley, de suspendre l'actuel processus de négociation », poursuit le président Cayouette.

Des pauvres dans des réserves
Le PQ de Bonaventure demeure préoccupé par la situation que vivent les autochtones dans les réserves. «L'explosion démographique, la pauvreté et les effets néfastes qui en découlent nous obligent à trouver des solutions. Cependant, je doute fort que le déroulement actuel des négociations favorise la compréhension et l'harmonie entre les communautés puisque l'une de celle-ci en est volontairement et malheureusement exclue », ajoute M. Cayouette.

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