Il fallait s'y attendre ! Considérez que c'est là le début du chaos que je disais craindre, en juillet 2000, lorsque j'ai entrepris de dénoncer, avec quelques amis éclairés, le projet de traité (l'Approche commune) —exclusif— entre le gouvernement du Québec, Ottawa et les Ilnutsh. Tout ça au détriment des régionaux, des allochtones, des Canadiens français et des Métis. C'est là un premier geste, officiel et réel, de rébellion des régions ressources contre le Parlement de Québec.
Cela peut paraître anodin au commun des mortels, mais c'est très significatif sur ce qui s'en vient avec cet effondrement du Québec dont on ne voit que le bout de l'iceberg. Et le plus grave dans tout ça, c'est que les gouvernements et les Ilnutsh ne semblent pas comprendre de la précarité de ce temps.
Je suis inquiet...
Lisez plutôt cette nouvelle qui vient tout juste de paraître
Russel Bouchard
Le Métis
Coupe de bois
Un permis délivré sur un terrain revendiqué par les Innus
La MRC de la Haute-Côte-Nord a délivré un permis de coupe de bois sur un terrain revendiqué par les Innus d'Essipit. Elle va ainsi à l'encontre de toutes les recommandations du gouvernement du Québec.
Le Groupement agro-forestier et touristique de la Haute-Côte-Nord loue un terrain depuis 10 ans au ministère des Ressources naturelles. L'organisme veut réaménager sa bleuetière, mais Québec l'oblige à négocier avec les Innus d'Essipit parce que le terrain loué se trouve sur un territoire revendiqué par les autochtones. Toutefois, la MRC de la Haute-Côte-Nord, maintenant gestionnaire du terrain concerné, a écarté les recommandations de Québec pour délivrer le permis.
« Tant et aussi longtemps que le traité ne sera pas signé, on demande au premier ministre d'avoir la permission de faire comme on faisait avant. On ne peut pas bloquer le développement de la Haute-Côte-Nord dans le moment en pensant que dans quelques années ils vont l'avoir », fait valoir le préfet Jean-Marie Delaunay.
La MRC déplore que les ministères québécois aient mis le pied sur le frein depuis la signature d'un cadre de négociations avec les Innus en 2004.
De son côté, le Groupement agro-forestier et touristique se réjouit de la décision de la MRC. Il avoue même qu'il était prêt à défier la réglementation en l'absence d'un permis.
« Nous aussi nous étions insatisfaits du déroulement du dossier et on envisageait aussi de procéder sans permis de coupe », affirme le président du Groupement, Jean-Marie Bélisle.
La MRC de la Haute-Côte-Nord attend de pied ferme les représailles qui pourraient venir de Québec.
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1 commentaire:
aux dernières nouvelles, je me rapelle pas d'avoir lu dans les journaux de la région des propos de la part d'essipit qui chialaient par rapport à tout sa...
encore du "stuff" de journaliste pour "crinquer" la population, et c'est très déplorable...
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