La colère gronde chez les Métis, des chefs Ilnutsh et un ministre leur font la guerre

« Ce qui est haïssable, ce n'est pas la rébellion mais le despotisme qui conduit à la rébellion ; ce ne sont pas les rebelles mais les hommes qui, jouissant du pouvoir, ne s'acquittent pas des devoirs conférés par le pouvoir ; les hommes qui, ayant le pouvoir de redresser les torts, refusent d'écouter les pétitionnaires qu'on leur envoie ; ceux qui, quand on leur demande du pain, lancent des pierres. » Sir Wilfrid Laurier (1814-1919), en parlant de Louis Riel et de la rébellion des Métis.












Première photo : Le grand chef Denis Ross, de la communauté d'Essipit.
Deuxième photo : Le grand chef Gilbert Dominique, de la communauté de Mashteuiatsh.
Troisième Photo : L'ex- grand chef Richard Malec, de la communauté de Nutashkuan, un des Pères de l'Approche commune, remplacé aujourd'hui à ce titre par François Bellefleur (photo publique introuvable), le cousin de Guy Bellefleur, le négociateur ilnut dans la signature de l'Approche commune. »


Quatrième photo : Guy Bellefleur, le cousin de François Bellefleur, l'auteur de cette bien belle pensée qu'il a déclarée publiquement, dans « Le Soleil » du 13 juin 2002 : « Ce sont les Blancs qui vont se retrouver dans une réserve enclavée par des Innus [et que] ce sera au tour des Blancs de payer des taxes au gouvernement autochtone..


La colère gronde chez les Métis, des chefs Ilnutsh et un ministre leur font la guerre...

(Ces gens responsables qui nous méprisent et nous humilient sont en train de faire perdre espoir aux Métis du Québec. C'est très grave ! )

La colère gronde chez les Métis. Avant, elle n'était que le fait de certains des nôtres, et elle était bien canalisée. Car nous avions l'espoir que les rouages démocratiques et la force de notre histoire puissent jouer en notre faveur devant les tribunaux. C'était, hélas ! compter sans la perfidie des gouvernements du Québec qui se sont succédés, et notamment de l'actuel gouvernement libéral de Jean Charest qui a décidé, contre nature, de profiter de l'appétit du pouvoir de certains chefs ilnutsh, pour nous faire la guerre. En agissant de la sorte, le but recherché est clair pour tous ces chefs qui se cachent derrière leurs communautés qui n'ont pas l'heur de comprendre que les peuples ne sortent jamais gagnants de ces luttes fratricides : ces chefs veulent tout simplement éradiquer les Métis, leur Mémoire et leurs Droits inaliénables.

Les cinq derniers siècles nous ont clairement démontré que les Autochtones —tous les Autochtones, Indiens comme Métis— y perdent au change... sauf évidemment quelques chefs qui ont appris, à la manière des Blancs, de négocier dans les coins sombres sans se soucier réellement du bien commun. Cette manière de faire est vieille comme le monde. Nous le savions déjà, la preuve étant faite depuis longtemps puisqu'ils ont toujours refusé notre main tendue, que les Ilnutsh détestent les Métis. Cette haine entretenue par le mépris, par les préjugés et par le détournement du sens de l'histoire, est une tache d'encre dans l'histoire du Québec et elle est en train d'entacher l'histoire des Ilnutsh. C'est triste à dire et à reconnaître, mais c'est comme ça !

Au risque de me répéter, pour que tout soit bien clair entre nous : si les Innutsh et le gouvernement du Québec savaient qu'ils ont la moindre chance de remporter devant les tribunaux la guerre qu'ils nous font, ils y seraient depuis longtemps.

Russel Bouchard




Le ministre québécois délégué aux Affaires autochtones, Benoît Pelletier, celui qui a signé le protocole de l'Approche commune et celui qui a décidé que les Métis du Québec ne méritaient pas de vivre... M. Benoît Pelletier est le ministre que se sont donnés les Indiens au nom de tous les Autochtones !