dimanche, août 26, 2007

La Réserve québécoise

Depuis des années maintenant, certains parmi nous tels Me Ghislain Lebel, Russel Bouchard, historien, Bruno Deshaies, le Colonel Sauvé et moi-même (relire dans les archives de Vigile quelques-uns de mes textes) avons dénoncé publiquement la partition du Québec par ceux-là même qui devaient protéger l'intégrité de notre territoire. Comme la plupart des lecteurs de Vigile étaient tout à fait dévoués au « parti », ou sous influence, tous sont demeurés religieusement et béatement silencieux à ce sujet. Certains se sont même permis de nous qualifier de fédéralistes et dans certains cas de semi-rouges, de sauvages puisque M. Bouchard et moi-même étions Métis.

L'entente sur l'Approche commune toujours en attente de signature n'est qu'une stratégie secondaire dans le plan fédéral d'enclaver le Québec, et ce qui en reste, dans une Réserve. Cette partition va bon train avec l'approbation des deux chefs pseudo-souverainistes au sujet du Nunavik et du Labrador. Rappelez-vous que c'est Bernard Landry lui-même qui faisait la promotion de la partition sous prétexte de justice et qui a été reprise par Jean Charest. Je rappellerai ici pour tous ceux qui se sentent coupables que ce ne sont par les descendants de Français et les Métis qui ont enclavé les Indiens dans des Réserves, mais bien le gouvernement fédéral de qui relèvent les Indiens depuis la conquête et particulièrement depuis la fausse confédération canadienne.

Me Ghislain Lebel a parlé de boîte de pandore, M. Russel Bouchard a fait la défense de l'identité canadienne-française et métisse, et moi-même j'ai parlé d'indépendance virtuelle. Il n'y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

À tous ceux qui me demandent maintenant de reprendre le bâton du pélerin à ce sujet, je leur demanderai plutôt : Qu'avez-vous fait? Qu'avez-vous dit? Qu'avez-vous défendu? Sur quel territoire voulez-vous faire votre indépendance pour déposer la nouvelle langue québécoise, la langue bilingue ou la langue du barbare et votre culture québéco-anglo-américaine? Avez-vous fait le choix de devenir comme les Acadiens, un peuple sans terre? De quelle République parlez-vous? De la République montréalaise? Que deviendrez-vous lorsque le Québec français aura été totalement enclavé? Le futur développement économique dans les prochaines décennies ne se fera plus au sud, mais bien par le nord, soit le passage du nord-ouest. Que direz-vous? Quel pouvoir aurez-vous?

Vous avez accepté depuis des années maintenant de vivre dans une Réserve québécoise. Et le territoire du Nunavik qui sera sans doute rattaché éventuellement au Nunavut canadien de Jean Chrétien ne fait plus partie de votre patrimoine territorial. Le cas du Labrador est réglé et n'allez pas me dire que nos braves politiciens auront le courage dans un utopique Québec indépendant de réclamer ce territoire qui appartenait à tous les Québécois. Quant au Nitassinan, soit 45% du territoire québécois, n'eût été la sagacité des sauvages, des semi-rouges, le traité serait signé depuis belle lurette.

Regardez bien la peau de chagrin québécoise et tirez vos propres conclusions.


Marie-Mance Vallée

lundi, août 06, 2007

L'ONU et la Journée internationale des peuples autochtones...

Une communication amicale de Lucien Choudin,
Ferney-Voltaire, France

*03/08/2007*
*Secrétaire général*

*SG/SM/11115
DH/4929
OBV/640 *
*Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York*

*_LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL INVITE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE À ASSURER LA PLEINE PARTICIPATION DES PEUPLES AUTOCHTONES À L’ÉVOLUTION DU MONDE MODERNE_*

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale des peuples autochtones, qui sera célébrée le 9 août:

Nous célébrons en ce jour les contributions que les peuples autochtones, à travers leurs riches civilisations, ont apportées à l’humanité. Nous célébrons aussi le partenariat qui, depuis trois décennies, lie les peuples autochtones à l’Organisation des Nations Unies. Ce partenariat a produit d’importantes avancées sur le plan international, dont la proclamation de deux décennies internationales des peuples autochtones, la désignation d’un Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme et des libertés fondamentales des peuples indigènes et l’établissement de l’Instance permanente sur les questions autochtones. Aujourd’hui, les peuples autochtones sont chez eux à l’Organisation des Nations Unies.

Mais cette journée est aussi le moment de se souvenir de ceux des peuples autochtones qui sont encore victimes de la discrimination, de la marginalisation, de la misère profonde et de conflits, de ceux sur qui pèse la menace d’être dépossédés de leurs terres et de leurs moyens d’existence traditionnels, d’être déplacés, de voir leur système de croyances, leur culture, leur langue et leur mode de vie détruits – et même de connaître l’extinction.

Depuis quelque temps, la communauté internationale prend de plus en plus conscience de la nécessité de soutenir les peuples autochtones – en établissant et promouvant des normes internationales; en défendant avec vigilance le respect de leurs droits fondamentaux, en tenant compte des priorités de la communauté internationale en matière de développement,
et notamment des objectifs du Millénaire pour le développement, dans les politiques et les programmes ainsi que dans les projets menés au niveau national, et enfin en renforçant le rôle particulier de gardiens avisés qui est celui des peuples autochtones pour tout ce qui touche à l’environnement et au changement climatique.

Notre monde en pleine évolution nous impose de nous attaquer à ces enjeux de toute urgence. Ce faisant, laissons-nous guider par le principe fondamental de la participation pleine et effective des peuples indigènes. Traduisons dans les actes le thème choisi par l’Assemblée générale pour cette deuxième Décennie internationale des peuples autochtones : « Un partenariat dans l’action et la dignité ».

Faisons-en, en cette Journée internationale, notre devise et notre source d’inspiration.

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*À l’intention des organes d’information • Document non officiel*
Jean-Pierre Bugada
Responsable de la communication pour la France et Monaco
Centre régional d'information de l'ONU (UNRIC), Bruxelles