jeudi, juin 19, 2008

Alors qu'il devrait les protéger, l'État du Québec déclare la guerre à outrance aux Métis de la Boréalie avec leur propre argent !

Imaginez l'ironie de cette histoire sordide qui ne peut se passer qu'au Québec. Une guerre à finir. Une guerre qui a commencé en 1851, lorsque le parlement du Bas-Canada a voté une loi pour dépouiller de leur titre toutes les femmes « sauvages » du Pays. Ce qui a permis d'éliminer d'un coup, tous les Métis et leur descendance, et de refouler dans des réserves indiennes ceux qu'il ne pouvait éliminer de ce premier coup.

Pendant qu'on donne des privilèges aux derniers arrivants en les reconnaissance de suite (des droits que les Métis n'ont pas !), les Métis du Québec subissent l'outrage ultime...

Russel Bouchard
Lien de Mémoire de la CMDRSM

Lisez plutôt le communiqué qui suit :

21 juin 2008, Fête des Autochtones

Le procès de Chicoutimi :
Québec s’engage et débloque plus d’un million $ pour contrer les Métis

Québec s’engage dans un important et historique procès contre les Métis du Domaine du Roy et de la Seigneurie de Mingan (DRSM). Il s’agit d’une première judiciaire, où un groupe de Métis du Québec feront valoir des droits sur une partie du territoire de la Province. Les objets fondamentaux de ce procès qui se tiendra devant la Cour supérieure du district de Chicoutimi sont de deux ordres : Faire démolir 15 camps métis qui, aux dires du Procureur général, ont été bâtis sans la permission de l’État, sur les terres publiques;

Faire la démonstration qu’il n’y a pas de Métis au Québec selon les critères de l’arrêt Powley, rendu par la Cour suprême du Canada et, en conséquence, que les Métis n’ont aucun droit au sens de l’article 35 de la constitution Canadienne.

Le Procureur général du Québec a annoncé qu’il ferait intervenir 12 experts et déposerait 2000 documents pour démontrer la non-existence d’une communauté métisse dans le DRSM. À cet effet, il a demandé 70 jours d’audition pour faire sa preuve devant l’honorable juge Roger Banford de la Cour supérieure de Chicoutimi. Il s’agit donc d’un « méga-procès » ou l’État est prêt à dépenser plus d’un million de $ en utilisant les immenses moyens financiers dont il dispose, pour contrer une communauté métisse.

Quant aux métis poursuivis, leur cause fait l’objet d’un cas type, celui du métis Ghislain Corneau, que l’État cherche à déposséder de son camp depuis plus de 10 ans. Cette cause est soutenue par la Communauté métisse du DRSM. À l’évidence, cette dernière ne dispose pas des mêmes moyens financiers que le Gouvernement du Québec, qui a accès au grand réservoir des payeurs de taxes. Les droits ancestraux des Métis du Québec se retrouvent au centre d’un combat à armes inégales.

L’État du Québec, comme l’État Canadien, est fiduciaire des droits des autochtones et à ce titre, il doit s’assurer que leurs droits sont protégés. Il en va de l’honneur de la Couronne. Québec doit se comporter de manière honorable et rétablir la situation, en assistant les Métis dans leur démarche judiciaire. Il faut se rappeler que le procès des Powley (métis) en Ontario, a été payé par l’État. Ils ont eu droit à une défense pleine et entière. Ils ont ainsi fait la preuve, jusqu’en Cour suprême du Canada, qu’ils avaient des droits de chasse protégés par la Constitution canadienne.

Les Métis du Québec, comme ceux d’Ontario et d’ailleurs au Canada, ont les mêmes droits et devraient compter sur les mêmes moyens pour les faire valoir. Il ne faudrait pas se retrouver au Québec, devant une justice à deux vitesses dans le même pays !

Plus d’informations :
René Tremblay, porte-parole CMDRSM
Tél. 418-674-2472, ou 418-693-914

8 commentaires:

Anonyme a dit...

Le Québec ne reconnaît que ses immigrants. Il est devenu comme le fédéral. Un État sans peuple.

Un État pour une élite bourgeoise.

Une sorte d'Afrique du Sud.

Anonyme a dit...

Le 19 juin 2008.

Un message de Jean-Pierre Plourde;

Les libéraux et conservateurs ont exactement le même objectif, s'assurer que le Canada ne soit plus jamais confronté avec un autre référendum ou tout autre désir d'autonomie du Québec.
Les conséquences sont énormes pour nous et conduisent à l'extermination de la culture francophone en Amérique.

Cette politique n'est applicable qu'au Québec car c'est le seul endroit au pays ou les citoyens de la province sont divisés entre eux et n'ont pas de visions commune.

Il y a quelques années, si le Canada n'avait pas cédé des droits sur l'exploitation du pétrole en mer au large des côtes de Terre-Neuve, cette province serait aujourd'hui un pays indépendant. TN menaçait de faire un référendum pour se retirer du Canada et les sondage indiquait clairement un résultat gagnant avec une très forte proportion.

Le Canada le savait et il a laché le morceau, Terre-Neuve est passé d'une province pauvre vers une province riche n'ayant plus besoin de péréquation.

Une proportion importante des Québécois ont un sentiment mitigé d'appartenance à leur province et ce filon est exploité au maximum par des stratégies d'immigration massive sans commune mesure avec la qualité des travailleurs spécialisés qu'on a besoin pour remplir les postes vacants. Cela va grossir la charge sociale déjà saturée et mettre nos citoyens sous la défensives et rapetisser encore notre égo. Les accommodements raisonnables ne sont qu'un symptôme d'une maladie très virulente et perverse contre notre identité.

Le problème des Métis est le même que ceux des Québécois dit "de souche", trouver le moyen de passer le message que notre avenir nous appartient et que c'est à tous les citoyens du Québec de se tenir debout.

M. Charest est le bras droit de M. Harper et il applique les politiques d'assimilation massive et de dépossession des citoyens habitants le Québec.

Dans un de mes textes, je dis qu'aucun groupe n'a de chance de gagner avec un gouvernement qui fait les lois et les applique selon sa seule interprétation.

Peut-on avoir une preuve plus convaincante que mes écrits ne sont pas le scénario d'un roman mais le résultat réfléchit et réel des stratégies appliquées contre nous.

Seul le réveil de la masse des Québécois peut faire se retourner la situation.

Je vous invite à voir ma réponse
à la lettre récente reçu de Sylvain Gaudreault député sur saglacweb.blogspot.com

Jean-Pierre Plourde
saglac@gmail.com
saglacweb.blogspot.com
saglacweb.com

Anonyme a dit...

« ...Jusque-là, il avait toujours cru que c’était le monde en général qui le contraignait à se recroqueviller. Mais ce n’était pas le monde, c’étaient les hommes. Avec le monde, apparemment, le monde déserté par les hommes, on pouvait vivre.

(Patrik Suskind, le Parfum)


Qu’est-ce que c’est que cette « culture francophone » dont vous parlez M. Plourde et autour de la quelle il nous faudrait, semble-t-il, faire consensus comme peuple « multiculturel » pour contrer les assauts d'une fédération elle aussi multiculturelle ?

La langue est comme la religion, comme les traditions, les coutumes, elle est un des éléments du corpus culturel d’un peuple. C’est ce qui fait sa valeur et c’est le lien entre ces composantes de la culture et de l’identitaire qui créent et inspirent cette mobilisation nécessaire et essentielle à l’affirmation nationale.

Et il est justement là le problème. Faire la promotion de la « culture francophone » au Québec c’est être participant de la dilution identitaire comme fondement d’une mobilisation nationale. Un non sens en soi. Un paradoxe, une contradiction démobilisatrice. Associer la nation à la langue est un peu timoré comme concept.

Innommable et indéfinissable...voilà l’essence du « peuple francophone du Québec ». Cela n’existe pas. La seule mobilisation que cela provoque, c’est celle d’être « montréalais » comme on peut être « torontois ». Polyglottes interchangeables, les québécois ont choisi leur voie ! Une société frileusement francophile qui semble s’être trouvée une niche dans les concepts et les discours boursouflés du multi et de l’inter culturalisme de Bouchard et Taylor et de toute la brochette d’intellectuels universitaires qui se laissent facilement tenter par des os de ragoût pour gonfler leur fonds de retraite. Je ne crois pas que la fédération soit ce Big Brother, cette méchante sorcière responsable de toutes les tares des québécois. Désolé. Je crois plutôt que les québécois sont effectivement les seuls responsables de leur dérive identitaire et culturelle. Même la langue coule à pic...mais la bière et les feux de leur fête nationale et le train de clins d’oeil des ethnies québécoises va tout arranger ça mardi le 24. Basta !

Richard Harvey.

Anonyme a dit...

Le 19 juin 2008.

Un message de Jean-Pierre Plourde:

M. Richard Harvey a dit:

Qu’est-ce que c’est que cette « culture francophone » dont vous parlez M. Plourde et autour de la quelle il nous faudrait, semble-t-il, faire consensus comme peuple « multiculturel » pour contrer les assauts d'une fédération elle aussi multiculturelle ?

Avant l'approche commune, le Canada est constitué de 10 provinces, chacune identifiable et jalouse de ses territoires et jouant un rôle dans les décisions prises par la fédération. Dans ce schéma, chacune des provinces, de par sa démocratie propre est propriétaire de ses actifs et peut les gérer à sa guise et même quitter la fédération si elle le désire, ce que risque de faire l'Alberta éventuellement sans que le Canada n'y puisse rien. Terre-Neuve à passé près de le faire récemment avec le pétrole du plateau continental;

Après l'approche commune le Québec devient territoire fédérale et tous ses habitants, à défaut d'avoir le goût de se prendre en main et de se reconnaitre comme membre à part entière de ce pays dans une saine démocratie, héritent de la tutelle autochtone.
La capacité des citoyens québécois d'agir sur leur avenir et d'influencer celle de la fédération devient une vue de l'esprit.
Nous devenons des observateurs sans droits.

La langue dans un tel contexte n'est qu'un élément représentant encore pour un temps la majorité des citoyens pouvant faire jouer leur majorité.

Je n'ai pas d'objection que ce soit l'anglais, l'espagnol, l'italien ou n'importe quoi.

Ce que je n'accepte pas c'est de me faire exproprier, de perdre mes actifs et l'égalité des droits qu'ont tous les autres citoyens de ce pays sauf moi et de me retrouver comme un citoyen de seconde zone dans une caste inférieures.

Que l'on soit immigrant, Métis, francophone, anglophone, autochtone ou autres, aucun des 7 millions de citoyens québécois ne devrait renoncer au respect de l'intégrité du Québec comme province et accepter de devenir des être inférieurs dans ce pays.

Notre indifférence cautionnera le Canada dans sa volonté de nous écraser militairement s'il le faut lorsque les nouvelles générations vont prendre conscience du mauvais tour qu'on leur a jouer, car ça viendra...

Tout cela est une notion de pouvoir, pas de langue, si la langue peut contribuer à une prise de conscience générale, alors il faut en jouer, on pourra le faire aussi longtemps qu'on possède encore des actifs comme l'Hydro et des territoires.

La langue peut jouer le role de rassemblement de la majorité, à défaut, comme à Terre-Neuve d'être majoritairement informée des choses de l'économie et du sentiment d'appartenir à un groupe uni capable de faire la différence entre une arnaque et une bonne affaire.

Toutes les stratégies sont en place pour accentuer la discorde et créer la zizanie.

Je reprend la phrase de gébé plus haut qui correspond bien à ce que souhaite ce pays:

"Le Québec ne reconnaît que ses immigrants. Il est devenu comme le fédéral. Un État sans peuple.
Un État pour une élite bourgeoise."

Ce résultat est possible par ce qu'il y a :
1. Absence de conscience collective des citoyens, donc de démocratie;
2. Contrôle de l'information;
3. Infiltration des organisations de l'État;
4. De la propagande ;
5. Et bien d'autres choses encore;

La grande majorité des citoyens sont très conscient de se faire avoir, mais personne n'ose parler et expliquer pourquoi...

Si l'on pouvait faire comprendre aux citoyens qu'ils ont tous intérêts à s'unir pour conserver leurs acquis et territoires! C'est la seule façon d'utiliser nos actif comme un bras de levier.

Exemple de bras de levier:
Si l'on avait un économiste allumé comme premier ministre à Québec, les éoliennes seraient construites ici, et la production mise à la disposition des populations locales à un coût réduit des frais de transport générés par l'exportation;
c'est cela un bras de levier économique.

Autre exemple non monétaire de bras de levier:

Si nos écoles étaient gérées afin de favoriser l'apprentissage des élèves, les plus doués seraient gavés d'informations par les plus brillants spécialistes. Les moins douées auraient un titulaire par petit groupe de 2, 4, 8, 16 ou 20 élèves maximum, afin de rendre l'apprentissage individualisé. C'est un genre de bras de levier social et un investissement à long terme ayant un impact économique certain à long terme. Dans un tel contexte on a autant de chance de retrouver un jour un élève au départ en difficulté, se retrouver à la tête d'une grande organisation qu'un autre surdoué.

Les Québécois croient que tout le monde devrait être égal, c'est en partie vrai pour le respect de la vie et du droit aux besoins fondamentaux.

La vie ne marche pas comme cela seulement les plus forts ont le droit de se reproduire, si l'on persiste dans la médiocrité, nous allons disparaître et la structure pour se faire est en place.

Au lieu de cela:

On a un chef de l'opposition qui parle de vendre l'Hydro.
Ce monsieur n'y connait rien, s'il avait consulté, il saurait que du fait de son existence le revenu général des Québécois est de 25 à 40 pour cent plus élevé que si l'Hydro n'avait jamais existé.
Pendant ce temps M. Charest a déjà infiltré cette Compagnie de ses sbires et il n'attend que le moment propice pour satisfaire les voeux du chef de l'opposition...
Le Québec n'étant plus propriétaire des fonds de terrain sous les barrages, ce n'est qu'une question de temps avant qu'Elle ne soit forcée de vendre ses actifs, j'en suis totalement convaicu.

A bientôt,

Jean-Pierre Plourde...
saglac@gmail.com
saglacweb.blogspot.com
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Anonyme a dit...

Vous connaissez la plus grande tare des québécois? Ne plus avoir de mémoire.

Je comprend que vous soyez certain de la vente probable d'Hydro-Québec à de grands intérêts financiers. C'est déjà fait,en partie par une cession des droits de transport ( infrastructure et redevances) une des clauses de "LA PAIX DES BRAVES" une entente entre "nations", les Cris et les Québécois, sortie de l'esprit du génie des conventions obscures, grand mandarin de l'État québécois et lobbéistes no 2 du québec ( le premier étant Notre Nabot National Guy Chevrette ex-ministre péquiste pendant plus d'un quart de siècle) j'ai nommé M.Louis Bernard, et signée en grandes pompes, au son des cors tonitruants par notre ex-premier ministre polyglotte, l'inneffable Bernard Landry...lui aussi ( forcément) au pouvoir pendant plus d'un quart de siècle...c'est pas rien ça!

Moi...c'est drôle... je me souviens.

Mais encore M.Plourde la culture francophone...je n'en sais toujours rien de plus! ...ou ne me souviens plus??

Richard Harvey

Louis Douglas a dit...

Faut être crotté pour vouloir faire disparaître l’identité des Métis et leurs représentations historiques. Que des jambons comme ça demandent le principe d’utilisateur payeur pour la consommation de notre eau, mais qu’eux soient payés par nos taxes, alors qu’ils devraient passer le chapeau pour avoir un salaire, me sidère au plus au point.

Anonyme a dit...

Quel culture francophone au Québec?

La cabane à sucre,le sirop d'érable,les raquettes,la ceinture
flèchée,le hockey(la crosse),les épluchette de blé-dinde et bien
d'autre chose...d'où ca vient tout
ca?
C'est comme la fête de la st-jean,
une fête celtique(druidique)issue des territoires d'europe bien avant celle-ci,aujourd'hui un simple prétexte à boire et brandir un drapeau dont ces fêteux ne connaîssent même pas son origine et signification.Demander dont à
un Breton,à un Basque,un Catalant ou un Corse,eux ils vont vous en parler de leurs drapeau et leurs cultures tout comme les Autochtones d'ici.

Les québécois revendicte une identité culturelle emprunter sur
des bases européennes et autochtones dont ils ne savent
appeuprès rien outre ce que la
religion catholique a bien voulu
leurs faire croire de leurs années
de noirceur et des shows de plaines
d'Abraham....(Ont n'a d'la bière,un
beau gros feux pi ont n'est quebecois).
OH! j'oubliait ils sont aussi des
tropettes du Carnaval.

Salut Bonhomme !

Anonyme a dit...

Il ne faut pas oublier que le français est la première langue commune dans toute l'Amérique du Nord, à part le Mexique. Ça a duré au moins deux cents ans, je pense bien, alors, ce n'est pas si négligeable que cela, et on le parle encore au moins ici, pas mal au Nouveau-Brunswick et en Ontario, et un peu encore dans les autres provinces.
Dernièrement, je lisais une nouvelle à l'effet que le Nunavut officialisait la langue française; les autorités disaient que c'était très important, et que c'était en même temps un message aux autres provinces et territoires d'en faire autant.
L'anglais a été une langue d'agresseurs en Amérique du Nord, ce que n'a jamais été le français. C'est pourquoi elle est beaucoup plus susceptible de rassembler les gens et les peuples, dans le moment et à plus longue échéance, le temps de laisser à l'anglais une période de pic qui est à la veille de redescendre, si ce n'est pas déjà commencé. L'espagnol gagne beaucoup les États-Unis depuis plusieurs années, et le français commence à s'imposer de plus en plus au Canada, et ça se répercute sur les États-Unis, où les gens commencent à s'apercevoir que c'est une langue internationale valide en Amérique du Nord, que c'était une langue d'origine,car ce pays a d'abord été colonosé par des français, ce, jusque dans l'ouest, et que beaucoup d'immigrants la parlent et proviennent justement du Québec depuis plus de cent ans, dans les temps modernes. Les États de la Nouvele-Angleterre aiment beaucoup le français, et tentent de temps en temps d'instaurer des programmes d'étude et d'insertion. La Louisiane vit une renaissance du français, et des programmes s'installent déjà depuis quelques années; on mise notamment beaucoup sur l'école primaire.
Le cajun en Louisisane, les parlers métis au Manitoba et ailleurs, et l'acadien au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, de même qu'à l'Île-du-Prince-Édouard aussi, je pense, sans oublier Terre-Neuve aussi, étrangement (eh oui, il y a eu une colonie française là aussi), sont tous des parlers français, enrichis de mots amérindiens et anglais. Je lisais un site métis de St-Joseph, au Manitoba, sur leur langage; c'est bel et bien du français, sauf qu'ils l'écrivent au son (c'est beaucoup ressemblant à notre langage au Saguenay, je comprenais presque tout) et ils utilisent quelques mots amérindiens. Cependant, il y a des parlers métis que je ne comprends pas, sur d'autres sites, peut-être parce que ce serait putôt, en fait, une langue amérindienne enrichie de mots français, notamment.
Que d'entendre parler contre le français, ça ne m'étonne pas, car ça vient de la nuit des temps. Les anglais étaient des ennemis des français, auparavant, il y a eu beaucoup de guerres, et il est évident que c'était une de leurs pratiques de dénigrer la langue française, et ça s'est transmis jusqu'en Amérique, en faisant part aux amérindiens en passant, pour qu'ils se rangent de leur côté. Je ne m'étendrai pas plus là-dessus, il y tellement à dire que ça me prendrait beaucoup plus qu'un petit article; de toute façon, beaucoup d'auteurs ont parlé de celà, et je n'inventerais rien ou n'apporterais rien de plus.
Je vous laisse là-dessus, la langue, c'est un sujet fragile, et il est trop facile de s'emporter pour rien. Comptons-nous encore chanceux de nous exprimer en français, comme sur ce blog; c'est une lutte de milliers de gens pendant des générations, tenons-en compte, pensons-y.