vendredi, juillet 28, 2006

Vous connaissez ce Tanaskon ???

Cette information m'a été communiquée par un ami qui s'intéresse au fait Métis. J'aimerais en savoir plus sur ces types. Si quelqu'un dispose d'informations à leur sujet, ce serait bien qu'on puisse en profiter.

Russel Bouchard

Louis Tanaskon, un Métis qui aurait participé à la rébellion de 1837:
Nos aînés se souviennent d'Hyacinthe Canard et de Louis Tanaskon, tous deux morts à l’âge de 103 ans. Leur famille serait venue d'Oka au lendemain de la défaite des insurgés à Saint-Eustache en décembre 1837. Ayant pris part au soulèvement et craignant les représailles des autorités, un groupe de ces Iroquois avait remonté l'Outaouais et la rivière de la Petite-Nation pour finalement s'installer dans la grande île du lac Simon.

Tanaskon (on dit aussi Téneskon ou Taneskon), guide de chasse et de pêche sur le lac Simon, laisse le souvenir d'un homme instruit, d'une grande culture. Il aurait été chef à Maniwaki, avait longtemps vécu au lac des Castors puis était allé passer ses dernières années à la barrière du Club des Douze. Sa fille Valmire Cimon s'employa à le pacifier (et y réussit) car selon certains, le chef avait un caractère particulièrement bouillant.
Gébé

14 commentaires:

Anonyme a dit...

N.B. Informations trouvées sur google sous le titre municipalité de Duhamel.

M. G. Rhéaume connaît bien toute l'histoire des Patriotes, pour ce que j'en sais. Peut-être pourrait-il vous aider?

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Une figure intéressante: Le chef Louis Tanaskon
Nous avons appris que longtemps avant l'arrivée de l'homme blanc, les Algonquins de la Petite Nation parcouraient ce pays de forêts, de lacs et de montagnes. Ils furent massacrés par les Iroquois en 1653 au retour d'une expédition de chasse, alors qu'ils quittaient le ruisseau Saguay pour s'engager dans le petit lac Nominingue. Les Iroquois laissèrent s'échapper deux Algonquins qui retournèrent au campement où les attendaient ceux qui n'avaient pu prendre part à l'expédition. Ces rares survivants quittèrent la Petite-Nation et se joignirent à d'autres tribus d'Oka, de la Mauricie et du lac St-Jean.

Nos aînés se souviennent d'Hyacinthe Canard et de Louis Tanaskon, tous deux morts à l’âge de 103 ans. Leur famille serait venue d'Oka au lendemain de la défaite des insurgés à Saint-Eustache en décembre 1837. Ayant pris part au soulèvement et craignant les représailles des autorités, un groupe de ces Iroquois avait remonté l'Outaouais et la rivière de la Petite-Nation pour finalement s'installer dans la grande île du lac Simon.

Tanaskon (on dit aussi Téneskon ou Taneskon), guide de chasse et de pêche sur le lac Simon, laisse le souvenir d'un homme instruit, d'une grande culture. Il aurait été chef à Maniwaki, avait longtemps vécu au lac des Castors puis était allé passer ses dernières années à la barrière du Club des Douze. Sa fille Valmire Cimon s'employa à le pacifier (et y réussit) car selon certains, le chef avait un caractère particulièrement bouillant.

Il s'occupait de la chorale et touchait l'harmonium. On raconte qu'après la messe, il avait l'habitude de distribuer des ''paparmanes'' (bonbons à la menthe) à la sortie de l'église. Un plein sac, qu'il passait d'abord aux dames, puis aux enfants. Quel bon chef! et quel bon temps!

Les anciens se souviennent du vieux Tanaskon qui circulait dans son canot d'écorce le long de la rivière Preston. Il s'est éteint le 28 avril 1948 et reposerait aujourd'hui au cimetière de Duhamel, qui occupe lui-même l'emplacement d'un cimetière amérindien désaffecté. (Nous n'avons repéré que la tombe de son épouse, Marie-Louise Fournier, décédée à 42 ans en 1909. On la découvre légèrement en contrebas, tout au fond du cimetière.)

En 1913, c'est Louis Tanaskon qui servit de porte-parole à notre jeune colonie pour demander un prêtre en permanence à Duhamel, et l’ouverture de bons chemins vers le lac Windigo, Saint-Rémi-d'Amherst et Notre-Dame-du-Laus. La première demande avait pour objectif d'éviter que les familles ne quittent Duhamel, et la seconde visait à briser leur isolement.

Sur certaines cartes, un petit lac au sud-est de la décharge du lac Gagnon porte le nom de Tanaskon; sur d'autres cartes, ce lac a été rebaptisé Trajot. Il nous semble que le vieux chef mériterait qu'on perpétue son nom, tout comme on a choisi le nom d'une famille amérindienne de l'endroit, les Cimon, pour désigner le lac Simon.

Anonyme a dit...

Bonjour Marie-Mance,
C'est magnifique ce que vous racontez !
Le but de cette discussion, une rencontre entre nous, par le réflexe de la mémoire. Il faut inciter à la réflexion, à l'affirmation, aux retrouvailles. Il faut rétablir le contact entre ce qui sommeille en nous, notre sentiment d'être et le lien que nous entretenons avec l'imaginaire. Si Gilles Rhéaume a le goût d'en parler, il est le bienvenu.

IL FAUT QUE LES GENS DE CETTE INTIMITÉ COMMUNE REPRENNENT CONTACT ! Il faut que ce peuple sorte de sa ouache.

Russel

Anonyme a dit...

Dans la collection «Mémoire québécoise» fondée et dirigée par Gilles Boileau, publiée aux Éditions du Méridien sous le titre «1837 et les Patriotes de Deux-Montagnes, Les voix de la Mémoire», à la page 136, nous retrouvons un échange entre Girod, un patriote et le chef indien.

Ceci nous démontre bien que les Indiens et/ou Métis ont sans doute eu quelque chose à faire et à dire dans cette Rébellion.

On a beaucoup traité de l'Histoire des Canadiens français patriotes, mais la ligne de démarcation entre CF et Métis est si mince parfois qu'il y a confusion ou ignorance de la part des historiens.

Ce chef était sans doute très près de Hyacinthe Canard et de Louis Tanaskon.

Anonyme a dit...

Vous avez parfaitement raison. La ligne est mince entre Canadien français et Métis, mais il y en a une, que le temps aurait bien voulu effacer. Dans mon prochain livre, troisième de trois, sur les Métis de la Boréalie, cette ligne sera à nouveau tracée. C'est ce que j'espère du moins. Et le fait de le souligner comme vous le faites contribue à la réduire. Se questionner sur soi, ses origines, sa présence, son devenir, c'est déjà être.

Anonyme a dit...

On me dit (à vérifier) que la municipalité de Duhamel, incluant son cimetière indien, disparaîtront (inondation) à la suite des travaux sur la rivière Péribonka.

Est-ce une rumeur????

Anonyme a dit...

Duhamel ? Je ne connais pas de municipalité de Duhamel dans ce bout...

Dites-m'en plus.

Anonyme a dit...

Je vérifie et je vous reviens.

Anonyme a dit...

J'ai vu l'information à propos de Max Gros-Louis et la CPAC. Je suis du mê^me avis que lui. La CEPAC est une organisation nouvelle surgie de la chicane entre Guillaume Carle et l'AAQ. Elle n'a aucun reconnaissance légale, elle se dit représentante des droits des Indiens hors réserves. Mais, bien qu'elle se disent également représentative des Métis du Québec, cela n'est pas vrai ! Les Métis ne la reconnaissent pas, du moins pas ceux de l'AAQ, ni de la Coportation des Métis de l'Est, et la Communauté Métisse du Domaine du Roy / Mingan. Autre chose, la Constitution canadienne ne reconnaît, comme autochtones, que les Indiens, les Inuits et les Métis ; des Indiens hors réserve et des Indiens sans statut, ce ne sont pas des statuts. Et les Métis du Canada ne sont pas sous le parapluie de la Loi- C-31 mais sous celui de la jurisprudence de la Cour suprême ; ce qui veut dire qu'une organisation ne peut prétendre à la fois représenter les Indiens et les Métis : c'est l'un ou c'est l'autre...

Nous nous inscrivons en faux contre la CEPAC lorsqu'elle dit représenter nos intérêts. Nous sommes des Métis et nous avons notre propre communauté et notre propre constitution.

Russel Bouchard
Lien de Mémoire de la CMDRSM

Anonyme a dit...

Il y a eu confusion. En effet, la municipalité de Duhamel n'est pas tout à fait dans le coin de la Péribonka...

Cependant, il y aurait un lac Duhamel qui serait un élargissement de la Péribonka????? Ce qui expliquerait la confusion.

J'espère ne pas vous induire encore une fois en erreur.

Anonyme a dit...

Pas un seul lieu dans la Petite Nation ne rappelle leur existance. J'ai lue ce commentaire dans vos message, en fait sur un rocher sur les bords du lac simon il y a des hyroglyphes vieux de 500 ans trace sur un rocher connue sous le nom du grand manitou, vous pouver lire l'histoire complete du lac et ces premier habitants dans un tres bon livre. ecrivez moi pour le titre

daniel_perrier@hc-sc.gc.ca

Anonyme a dit...

Bonjour Tout le monde qui sont a la recherche des 2 characteres mentionner dans ce BLOG...

J'y suis un des descendant de ces gens, ma mere etant Metis, elle m'a compte beaucoup au sujet de ces gens.

J'ai aussi eu l'honneur de rencontrer mon gran oncle, Jos Fournier qui aussi fessait des canot d'ecorce de bouleau en ete et etait trappeur, chasseur, et fessait ses raquettes pour y marche sur la neige. Tout ces metier etait apris avec Hyacinthe Canard-Blanc.

Je me suis fait dit aussi que Hyacinthe avait demeurer de temps en temps chez eu et avait une p'tite cabine pres d'eux apres le village de Duhamel, Quebec. Ce village est au nord du Lac Cimon/Simon. Faut passer Chenneville si quelqu'un y veut s'y rendre.

Ce qui est drole, tout la parente que j'ai mentionner ceci, m'on tous dit la meme chose... auparavant, les gens ne voulait rien savoir de nous les 'Sauvages', et maintenant ils veulent tous en savoir!!!

Personellement, je suis d'accord que l'histoire continue, mais faut porter dans l'idee ce que ces gens autrefois avait subbie et en dissant cela, la majoritie que j'ai discuter aver qui sont de mes ancetre, etait mise dans la honte dans le passer en ce fessant appelez 'Sauvage'. Ont se demande vraiment qui etait le sauvage? L'homme Rouge ou l'homme Blanc?

Moi, je ne tient rien en rencune, je pratique mes traditions Ameriendiennes comme tel montre par les pures sang Authochtones. Cela me fait au dessus de 15 ans que j'ai apris qui je suis, et j'en suis tres fier.

Aussi il y a un site web discuttant un p'tit peut sur eu, mais l'histoire, est en elle meme une histoire vivante et est compter comme tel.

Le site web que l'on peut y trouver plus info est:
http://web.295.ca/~bigbear/bbindex.html

Aussi a la librairie de Cheneville Quebec, Mr Jean-Guy Paquin, auteur du livre, 'Au Pays du Canard-Blanc' qui as ete publie 2 ans passe as beaucoup d'info sur ce sujet.

Si vous voulez discuter en plus, svp m'envoyer un couriel sur le site web. Meegwetch!

Anonyme a dit...

Kwey!
Mon nom est Mélissa Lambert-Tenasco, métis de la réserve Kitigan Zibi Anishnabeg. Je sais que c'est plus une question qu'un commentaire,mais est-ce que le chef Louis Tenaskon serait dans mes descendants? Si vous pouvez me répondre, écrivez moi au m_l_t1992@yahoo.ca Merci!

Anonyme a dit...

Bonjour, j'ai lu votre petite brin d'histoire et il fût très intéressant. Je suis à la recherche de ma famille autochtone,dans mon arbre généalogique, il y a une Hyacinthe Canard mais elle est décendante de Canard Blanc, serait-ce la même? Comment m'en assuré?
Merci de vos commentaires et de votre aide....Roxanne

rick a dit...

Bonjour, j'ai fait faire des panneaux d'interprétation historique concernant Tanascon. Allez sur le site de la municipalité de Duhamel: www.municipalite.duhamel.qc.ca à l'onglet "découvrir Duhamel" circuit d'interprétation historique. Le texte a été préparé par Jean-Guy Paquin, qui a écrit sur Canard Blanc. Il y a aussi des photos

Richard Chartrand, maire Duhamel