Les Premiers Peuples considérés comme immigrants
Dans le débat en cours sur les accommodements raisonnables, le tableau ci-dessous, publié à la page 15 du Journal de Montréal du mercredi 17 janvier 2007 titrant «IMMIGRATION en 5 minutes» classe les 130,165 membres des «Premières Nations» parmi «Les importantes communautés culturelles du Québec» issues de l’immigration.
Les Premières Nations ou les Premiers Peuples ne sont pas issus de l’immigration, au contraire, ils sont antérieurs à l’immigration et on ne doit pas les considérer comme tels dans toutes analyses ou sondages qui laisseraient croire à la population, surtout immigrante, que les aborigènes de ce pays appelés autochtones par la constitutions canadienne, sont d’une culture apparentée à l’immigration.
Jean Jolicoeur
Chef de la Communauté Tea8eakenrat de Kanesatake/Oka de l’Alliance Autochtone du Québec
3 commentaires:
Pour une fois, je suis d'accord avec Jean Jolicoeur. Et au-delà des peuples autochtones que certains croien tous à tort formés Indiens, il y a les Métis du Québec, victimes de discrimination systémique par omissionm y compris de leurs cousins de la fesse gauche.
Correction : Pour une fois, je suis d'accord avec Jean Jolicoeur. Et au-delà des peuples autochtones que certains croient tous à tort formés Indiens, il y a les Métis du Québec, victimes de discrimination systémique par omission, y compris de leurs cousins de la fesse gauche.
Tout ce débat articulé autour de la question des accomodements raisonables et d'un sondage sur le racisme est une mise en scène qui a pour but de banaliser et de rapetisser la notion d'autochtonie.
Cela suscite des commentaires unanimement réducteurs sur des questions comme la culture distinctive, l'appartenance, la territorialité, la gouvernance et la ...DIFFÉRENCE. Des notions propres aux autochtones ( natives), Indiens, Métis et Inuits entre autres.
Typique d'une société qui se cherche et qui n'arrive plus à se définir. Une société moribonde ( nation civique) qui se fait bonne conscience. Une société influencée par des apprentis-sorciers qui ont proposé une métamorphose qui aboutit au nihilisme.
Issue d'une révolution trop tranquille et parachutée dans le "postmodernisme" par rupture. La rupture,voilà le choix de ceux-ci qui nous inondent de leurs dogmes. Voilà aussi l'erreur qui causera leur perte. La rupture étant la négation de soi-même dans le groupe. Le mépris de ce qui nous a appartenu, le mépris de notre passé, de nos origines...le refus d'exister.
Les média sont définitivement et pour longtemps encore les complices des "puissants".
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