lundi, juillet 16, 2007

L'Alcan, maître d'oeuvre du controversé traité avec les Ilnutsh (L'Approche commune) et maître absolu en nos Parlements !


L'Alcan, maître d'oeuvre du controversé traité avec les Ilnutsh (L'Approche commune) et maître absolu en nos Parlements !
C'est chose faite ! Après une vérification très serrée, finale et affirmative dans l'absolu ; il faut prendre comme acquis que M. Yves fortier, président de l'Alcan est bel et bien le même représentant gouvernemental dans le controversé dossier des négociations de l'Approche commune. Si vous vouliez avoir une preuve que les Parlements québécois et canadien (tous partis confondus) sont les deux semelles de bottes des multinationales qui dépouillent les régions ressources du Québec, considérez cela comme mortellement établi.

À l'issue de la conférence de presse donnée au Hilton de Montréal, la semaine dernière, par les big boss de l'Alcan et de Rio-Tinto, M. Fortier, comme le paon de la fable, n'a pu s'empêcher de mettre en évidence le rôle de premier plan qu'il tient dans le dossier empoisonné de l'Approche commune et dans celui de la multinationale de l'aluminium.

Avec un type de cette qualité et des gouvernements supérieurs totalement inféodés envers les multipuissants de ce monde pourri (provincial et fédéral), les Québécois sont sûrs et certains de ne pas être entendus. Mais, consolons-nous, ce sera évidemment pour notre bien et en notre nom qu'on nous donnera le coup de grâce ! Et cela semble s'avérer déjà dans les faits du Québec médiatique Inc. En effet, pour une raison qui nous échappe, aucun média n'a cru bon communiquer cette information cruciale et susceptible d'influencer le cours des événements. Pourquoi ce mutisme généralisé (?!?!?)

Akakia

3 commentaires:

Anonyme a dit...

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"Je demande donc au ministre fédéral de l’Industrie et au gouvernement fédéral d’appliquer les règles de la Loi sur Investissements Canada relative aux acquisitions étrangères, parce qu’il est loin d’être démontré qu’une telle acquisition sera à « l’avantage net du Canada », et qu’au contraire, tout indique que cette prise de contrôle étrangère aura des conséquences nettes négatives pour le Canada.

Je demande aussi au ministre du développement du Québec, responsable du ministère de l’Industrie, et au Gouvernement du Québec de s’opposer officiellement à cette acquisition étrangère auprès du Gouvernement canadien, en vertu du processus obligatoire de consultation des provinces dans le cadre de la Loi sur Investissements Canada, parce qu’elle constitue un transfert abusif de la rente économique sur les ressources hydroélectriques du Québec à des intérêts privés, dont plusieurs sont étrangers."


Le lundi 30 juillet, 2007

Il Faut S'Opposer à la Vente de l'Alcan à des Intérêts Étrangers

par Rodrigue Tremblay

Article complet ici:
http://www.thenewamericanempire.com/blog

Anonyme a dit...

"Ce sont de grandes sociétés canadiennes et des compagnies de moins en moins « canadiennes », telle Alcan sur le bord d'être vendue à la britannique Rio Tinto, et des filiales canadiennes de sociétés américaines, qui sont à la tête de cette campagne en faveur d'une Union nord-américaine. Au Canada, elles sont regroupées dans le Conseil Canadien des Chefs d'Entreprises (CCCE), lequel fait des pressions auprès du gouvernement Harper en faveur du plan."
15. Le jeudi 9 août 2007
Le Canada et le Projet d'Union Nord-Américaine (Sommet de Montebello, 20-21 août) / par Rodrigue Tremblay - BIG PICTURE WORLD BLOG by Economist
Rodrigue TREMBLAY, Ph.D., ARTICLES EN FRANÇAIS


Et puis, voici la politique autochtone de cet organisme:

"Si les droits à l'autonomie gouvernementale des Autochtones sont fermement établis, cette autonomie ne fait que renforcer l'importance d'une bonne gouvernance. L'engagement collectif des Canadiens à investir dans les collectivités autochtones doit être assorti d'un niveau de transparence et de responsabilité comparable à celui qu'on exige des autres niveaux de gouvernement.
(...)
Les gouvernements fédéral et provinciaux doivent accélérer le règlement des revendications territoriales des Autochtones. En plus des transferts directs aux Premières nations qui en résultent, les règlements apportent une plus grande certitude en affaires ce qui est essentiel pour encourager les nouveaux investissements dans les projets de développement des ressources qui bénéficieront à tous les Canadiens et qui procureront de nouvelles occasions économiques aux Autochtones."
Le développement humain et communautaire: Peuples autochtones - Conseil canadien des chefs d'entreprise

Le reste que je n'ai pas cité concerne le bien-être des autochtones (entendre les amérindiens des réserves, qui prétendent posséder les ressources), qu'on met de l'avant pour faire croire aux gens que c'est leur première préoccupation.

Politique entrepreneuriale et politique gouvernementale se rejoignent en regard des Premières nations, et nous dans tout ça? Pas facile!

Anonyme a dit...

"... c'est un peu avant la Première Guerre Mondiale que le potentiel labradorien a commencé à intéresser sérieusement les financiers britanniques. Certains ont joué un rôle déterminant dans cette opération qui faisait passer cet immense territoire aux ressources précieuses du Dominion du Canada à la Colonie de Terre-Neuve, dont le comte de Bessborough, dont la famille est intéressée, tout comme la maison des Rothschild, dans la compagnie autorisée en 1914 par le gouvernement de Terre-Neuve à équiper les Grandes Chutes.
Après l'opinion du Comité Judiciaire du Conseil Prrivé de Londres de 1927, le comte de Bessborough, en 1931, est nommé gouverneur-général du Canada. Son mandat terminé, le comte de Bessborough rentre en Angleterre où Rio Tinto International lui confère la présidence de son conseil d'administration. Quelques années plus tard, Rio Tinto et un groupe financier britannique dirigé par les Rothschild seront intimement mêlés à la création de la British Newfoundland Corporation Limited (BRINCO)."
Recherche journalistique / commandée par Énergie-ressources Québec, et exécutée par Jacques L'Archevêque, de Radio-Canada à Québec (Tribune de la presse) - Cité par Paul De Bané, dans Mémoire, déposé dans le cadre de la Consultation générale sur le document intitulé "Le Secteur énergétique au Québec: contexte, enjeux et questionnements", 2005. Page 7 - Bibliothèque de l'Assemblée nationale du Québec, pdf

Plus loin, à la page 46, monsieur De Bané cite
Les Rothschild, de Derek Wilson, Stock, 1989:
"En 1973, le projet qui était au centre des activités de la BRINCO - la British Newfoundland Corporation Limited - fut mené à son terme: c'était la station hydro-électrique des spectaculaires Hamilton Falls, rebaptisée Churchill Falls, en hommage à sir Winston."

C'est en écoutant la radio de Radio-Canada, ce midi, 15 mai, à l'émission de ligne ouverte, que j'ai entendu monsieur Paul De Bané intervenir, et passer son petit message à la sauvette qui m'a conduit à ce document. Comme je ne m'étais jamais attardé à l'histoire du Labrador, j'en ai profité pour m'informer en même temps, pendant que j'avais ce ménoire sous la main. Je l'ai tout lu, et je comprend, maintenant, s'il ne manque rien au dossier, que le Labrador appartient au Québec.

Mais l'objet de cet interventtion, de mon commentaire, n'est pas Terre-Neuve, on l'aura compris, mais bien Rio Tinto et son président ou dirigeant, en regard des ressources du Québec. L'histoire se répète, il y a parallélisme des situations. J'ai lu ailleurs, il me semble, que monsieur Yves Fortier avait été embassadeur du Canada, ou quelque chose du genre, auparavant, alors il y a vraiment parallélisme avec le comte de Bessborough, qui était haut fonctionnaire canadien aussi, gouverneur-général, avant de prendre la tête de Rio Tinto et de se lancer à la conquête des ressources du Labrador.

Je n'avais pas confiance en Jean Charest, et je vois bien, maintenant, que j'avais raison, d'avoir un doute. Voyez-vous, il perpétue la main-mise de Rio Tinto sur les ressources naturelles du Québec, en nommant son dirigeant actuel, monsieur Fortier, comme négociateur pour le gouvernement du Québec dans le Projet de traité de l'Approche commune.
Je suis d'accord avec vous, monsieur Bouchard, il ne peut pas représenter le peuple québecois, il représente la main-mise de Rio Tinto sur les ressources naturelles du Québec, une entreprise presque centenaire, maintenant, comme on le voit avec l'extrait que je donne ici.
Ça ne peut pas être un hasard, monsieur Charest n'était sûrement pas ignorant de l'histoire de Rio Tinto au Québec et à Terre-Neuve; j'ai l'impression qu'il a voulu assurer une continuité politique à cette aventure industrielle, au détriment de l'intérêt des québecois.