L’Assemblée des Communautés métisses historiques du Québec
(ACMHQ)
Les 1er et 2 novembre derniers, les représentants de dix communautés métisses se sont réunis à Louiseville pour mettre en place l’ACMHQ, regroupant les communautés suivantes :
• Communauté Métis autochtone de Maniwaki
• Communauté métisse de Gaspésie
• Communauté métisse Wikanis-Mamiwinick (La Sarre)
• Communauté métisse du Domaine du Roy et Seigneurie de Mingan (CMDRSM)
• Communauté métisse de l’Estrie
• Communauté métisse de Yamachiche
• Communauté métisse des Voyageurs (grande région de Montréal)
• Communauté Mesquakie du Canada (Renards)
• Communauté métisse de Clovasibi (Clova)
• Communauté métisse de Wabossipi (Mont-Laurier)
Les communautés formant cette nouvelle assemblée regroupent 12 000 Métis provenant de toutes les régions du Québec. Pour l’occasion, elles avaient l’honneur d’accueillir et de compter sur la collaboration et la reconnaissance de Gabriel Dufault de l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba, la plus vieille communauté métisse au Canada.
L’ACMHQ s’est donnée comme mission de promouvoir et défendre la culture et les droits des Métis en travaillant à la reconnaissance officielle des Communautés métisses du Québec.
Pour le chef Serge Paul de Maniwaki, « ce regroupement des forces métisses du Québec lance le message clair au gouvernement du Québec de mettre fin à sa politique d’ignorance de nos communautés métisses ».
Pour le président-chef de la CMDRSM, Jean-René Tremblay, « la création de l’ACMHQ est le signal que Québec doit arrêter de poursuivre et de harceler les Métis et débuter un véritable dialogue avec les communautés ».
Tous les participants à cette assemblée étaient unanimes à constater que le gouvernement du Québec accuse un retard immense dans le traitement de la composante métisse de sa population, par rapport aux autres provinces canadiennes. Ce retard prive tout le Québec et ses régions d’importantes sommes d’argent disponibles au gouvernement du Canada pour venir en aide aux communautés autochtones métisses ».
Pour plus d’information, contactez : René Tremblay, CMDRSM
Téléphone : 418.693.9147
Courriel : renetremblay@hotmail.com
12 commentaires:
Une assemblée vraiment super qui s'est déroulée d'une façon remarcable.
Les Métis ont les yeux fixés sur un objectif commun.Nous ramons tous dans la même direction à présent.
J'étais certaine de vous y revoir.
Amitiés
Danielle Robineau
Je ne pouvais y être en raison d'un important rendez-vous médical impossible à déplacer. Heureuse de voir que cela fut un succès.
Russel-A.
Ce ne fut pas qu'un succès. En fait, je suis persuadée que ette assemblée marque un tournant de l'Histoire Métisse au Québec.
Danielle Robineau
Tu as tout à fait raison Danielle, ce fut un tournant vers les métis du Québec. Cette assemblée va nous aider à se faire reconnaître et ne plus être dans les oubliettes de ce cher gouvernement.
Gisèle Bourgoin
je suis heureux de voir que des projets comme ceux-ci se réalise
j'ai entre autre écouter métis d'est en ouest épisode.1, et cette première partie de documentaire m'intéresse beaucoup
bien sur, on ne peut pas changer le système scolaire québécois du jour au lendemain, grâce à une vidéo, mais sans dépendre du gouvernement, je crois que des historiens comme celui dans le vidéo métis d'est en ouest épisode.1 pourrait approcher des directeurs d'école pour faire des conférences à tous les niveaux...
primaire, secondaire, cégep, universitaire, histoire de présenter ce problème de reconnaissance dans la nation métis
car n'étant pas métis ni amérindiens, il n'y a pas longtemps que je suis aux courrants de ce problème entre métis et gouvernement. Ca serait une façon d'en parler au peuple blanc, car à mon avis, si vous voulez que le gouvernement Québécois accepte cette reconnaissance demandé, il doit y avoir une certaines pressions qui vient de d'autres personnes ou organismes que les métis, car tant qu'un problème ne crée pas scandale, le gouvernement n'a pas d'intérêt à bouger.
David-Marx Lemieux
Monsiuer Lemieux, vous dites: (...)"il doit y avoir une certaines pressions qui vient de d'autres personnes ou organismes que les métis, car tant qu'un problème ne crée pas scandale, le gouvernement n'a pas d'intérêt à bouger." (...)
Je suis d'accord avec vous. Les gouvernements attendent toujours un scandal ou un mort pour réagir.
En utilisant les médias, nous sensibilisons la masse à notre cause; chose qui ne se faisait pas il y a à peine une couple d'années.
Maintenant les Métis ont une ouverture sur le monde avec Internet. À nous d'utiliser et de profiter de ce précieux outil qu'est l'information.
Quelqu'un disait :" Tenez le peuple dans l'ignorance et vous garderez le contrôle dessus" (sic)
Ce que nous voulons faire est justement le contraire: Informons nos gens, sortons les de l'ignorance.
Wanishta Métis!(Debout Métis!),la parole est à vous
Danielle Robineau
www.tdmtv.ca
Sans dimunier l'importance de la chose,je me pose la réflexion suivante:
N'aurait-il pas été le temps enfin
de former non pas une assemblée de
communautées mais plutôt la grande
NATION Métis du Québec au nombre
de 12,000 Métis répartie en 10
communautées ayant chacune une
représentation sur un grand conseil
Métis afin d'agir comme interlocuteur provincial et fédéral
aux près des 2 paliers de gouvernements représentant l'ensemble des Métis du Québec,avec un mandat commun,un objectif partager unit en Nation,face aux autres Nations amérindiennes et allochtones.
Pourquoi toujours remettre se rendez-vous inivitable,qu'est-ce-qui fait dont peur aux différents
chefs présidents d'enfin proposer
l'inivitable LA NATION.
Est-ce le fractionnement du pouvoir
local au profit du bien-être globale.
Personnellement je ne croit pas que
les gouvernements reconnaîtront une
assemblée de differentes communautées Métis à moins qu'elle
soit l'outil d'une NATION MÉTIS déja affirmer comme tel.
Cela dit je Salut le travail.
Un Métis
Bonjour,
Le chapitre 35 de la Loi constitutionnelle de 1982 qui reconnaît et confirme les droits ancestraux existants des peuples autochtones en Canada, notamment les Indiens, les Métis et les Inuit ne fait aucune allusion à une Nation Métis mais à un peuple métis en Canada.
La Cour suprême du Canada a ajouté dans l'arrêt Powley sur les facteurs permettant d'identifier les Métis au pays qu'il y a peut-être des peuples métis au pays,
Encore une fois, le plus haut tribunal du pays ne fait aucunem allusion à une Nation Métis, laquelle expressions identifie en fait au Québec certaines entreprises au sens du Code civil du Québec et au Canada certains organismes à but non lucratif au sens de la Loi sur les sociétés par action, partie II.
Rappelons que dans ses derniers textes, le porte-parole de l'entreprise Nation Métis (sic), M. Claude Aubin, a écrit de son propre chef que les Métis du Québec n'ont aucun droits territoriaux, lesquels droits font pourtant partie de la doctrine des droits ancestraux (arrêt Delgamuukw).
Me Pierre Montour
Quel abération,réduire le terme
Nation à une simple appellation
commercial ou corporative.
Et pourtant lorsqu'ont dit (assemblée des premières Nations)
ont sous entent Nation:algonquin,
mohawk,innu,mik'maq,wendat etc.
Pour moi c'est pareil métis = peuple oui mais = aussi une Nation
distingue sur l'ensemble d'un territoire ayant des droits en tant que Nation.
Il ne devrait jamais avoir de compromis au profit d'un petit groupe et d'un illusion de pouvoir sur d'autres quelqu'il soit.
Ayant étudié la common law qui remonte à l’an 1000 et des poussières et l’equity qui remonte au 14ème siècle, le droit québécois qui existe depuis 1867 me laisse souvent de glace.
Québec a son propre régime de droit civil distinct du régime de droit civil canadien.
Ce n’est toutefois pas une raison pour inventer des termes qui n’ont aucune résonnance en droit international, comme le font certains gouvernements québécois voulant se distinguer du reste du Canada, au grand bonheur des juristes qui adorent le jeu des définitions.
La définition du mot «peuple» est bien connue en droit international : il s’agit d’un groupe de personnes sur son territoire, régis par ses coutumes.
J’ignore la définition du mot «Nation» en droit international et national, si définition il y a.
J’ai aussi étudié le droit autochtone en Canada. Les tribunaux ont précisé que c’est la common law, l’equity et le droit autochtone qui s’appliquent aux peuples autochtones, et non pas le droit civil québécois. Par conséquent, quand je lis que Québec reconnaît dix Nations indiennes, je lis qu’il reconnaît en fait 10 peuples indiens.
D’autre part, je ne fais pas de politique, comme vous le faite, cher répondant, et je signe mes textes.
Enfin, quant à votre défense de l’entreprise Nation Métis, je vous renvoie au jugement Hopper sur la représentativité des Métis par les organismes politiques : http://www.gnb.ca/cour/03COA1/Decisions/May2008/HoppervR-193-05-CAMay29.pdf
En résumé, les organismes politiques immatriculés Nation Métis et autres sont des organismes au service de leurs membres et non pas des communautés autochtones – indiennes ou métisses - et encore moins des peuples ou des Nations, quand bien même qu’ils soient immatriculés «Nation Métis » ou autrement.
Enfin, le leader de Nation Métis, Claude Aubin, a écrit que son organisation renonçait aux droits territoriaux et ce, sans avoir consulté ses membres.
Alors, pour la représentativité de la Nation Métis, cette mal nommée, on repassera.
Me Pierre Montour
Déclaration du sénat
le 24 septembre 2003.
L'honorable Serge Joyal,Sénateur.
Neuf juges de la cours suprême du
Canada ont reconnu que le peuple Métis était(une Nation Autochtone
Distincte)à qui la constitution
reconnait des droits de chasse.
Alors pour se qui est de la représentativité les diverses
communautées Métis ne devrait-elle pas s'unir comme telle,le droit des
peuples à l'auto-détermination n'est-elle pas protéger ou suporter
par:des Nations-Unis...
Le rapport de force d'un peuple n'est-il pas de négocier de nation à nation à partir des jugements et droits constitutionnels.
Comme Métis j'ai vue et observer
beaucoup d'associations et d'organisation de services,de communautées,etc,tous avec leurs
particularitées,leurs combats,
leurs prioritées et objectifs.
Ce qui m'a décu avec le temps c'est que chacun de ces groupes
n'étaient jamais capable de s'unir.
Combien de temps cette Assemblée de communautées métisses serat
rester forte et unit et ne s'écroullera pas à la moindre variation d'intérêts sur l'objectif
commun,que les ennemis d'hier devenu amis ou alliers,ne redeviendront pas ennemis faute du
pouvoir.
À moins qu'un leader propose enfin d'être une Nation unit partout en Québec pour négocier de Nation à Nation,j'aurais toujours un doute
face à ce que j'ai constater dans le passer ainsi qu'a leurs acteurs.
Le sénateur Joyal n'a jamais fait une telle déclaration. De fait, il est complètement passé à côté de la question des Métis au Québec, leurs droits ancestraux, leur culture et leur identité distinctives.
Me Pierre Montour
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