jeudi, avril 06, 2006

Commission royale sur les peuples autochtones / Encore beaucoup de pain sur la planche selon son président

Radio-Canada, le lundi 3 avril 2006
Le coprésident de la Commission royale sur les peuples autochtones, le juge Rebé Dussault, croit que la conciliation des droits autochtones est encore très difficile, 10 ans après la remise de son rapport.

Il note qu'en 10 ans, les conditions socio-économiques des autochtones n'ont pas beaucoup changé en dix ans. « La façon dont le Canada traite ses autochtones se résume à un gigantesque gaspillage de potentiel, d'argent et de vies humaines », tranche le juge.

Dans leur rapport remis en novembre 1996, René Dussault et Georges Erasmus, présidents de la Commission royale sur les peuples autochtones, proposaient un plan d'action de 20 ans pour tirer les autochtones de leur dépendance.

Ils recommandaient aussi une reconnaissance de leur droit à l'autodétermination politique et économique. René Dussault estime que son rapport reste d'actualité: « Ça demeure une feuille de route et une inspiration pour le changement. Et on est au tout début du changement. »

Le gouvernement a appliqué quelques recommandations du rapport comme la création d'un réseau de télévision autochtone ou le versement d'indemnités aux autochtones qui ont fréquenté les pensionnats.

Le juge Dussault croit que le gouvernement doit aller plus loin: « Il faut établir l'avenir sur des principes acceptables. Ça prend une réconciliation nationale d'acceptation de part et d'autre. » Le juge considère que la population doit aussi s'engager dans un processus de rapprochement.

Tous les regards sont maintenant tournés vers les orientations du nouveau gouvernement conservateur à Ottawa en matière autochtone.

11 commentaires:

Anonyme a dit...

pas façile de se manifester
dans le blogue d'un autre et d'y ouvrir un fil d'alerte à la discussion.

tant ka être intervenant fafoin dans votre blogue m. russel,
je signale à votre attention
le souçi métis que voilà:

matin.qc.ca/quebec.php?article=20060411172022

rapport à l'article matinternet:

oudonque pour l'enquête
se sottise la nation métis dans les 11 nations,
en ce qui a trait à la future
approche autocthone québécoise???

le nuage vociférant l'octavonxe


April 12, 2006 1:26 PM

Anonyme a dit...

j'ai dit

Anonyme a dit...

Me Jules Brière chargé d'enquête:

qui donc va lui signaler l'avènement
de la nation metisborealie?

Anonyme a dit...

si ce n'est fait bien sur

Anonyme a dit...

À Nuage Vociférant

Comme je suis heureux de vous savoir parmi nous mon frére. Voilà un métis maquisard qu'il me fait plaisir de présenter aux habitués de ce blogue! Il peut se présenter tout seul, ça c'est sûr. Mais, ça me fait un petit velours de le faire! Les octavons de Kiskissink c'est pas tous les jours qu'on les entend!

Cela dit il faut comprendre que ce ministre Kelly fait tout en son possible pour ignorer les Métis du Québec et les exclure de la mémoire et de l'Histoire. Les représentations nécessaires ont été faites par les représentants de la CMDRSM pour tenter d'infléchir ses idées sur la question dans le sens du respect des jugements Haida, Van Der Peet et autres... Manifestement cet homme a un mandat contraire. C'est pourquoi la CMDRSM et la Corporation des Métis du Québec ont entrepris des démarches en cour supérieure du québec pour tenter de ramener tout ce monde sur la piste du droit. Les juges ont en main ( et à l'esprit ) le sens et la lettre de la constitution canadienne et toute la jurisprudence des jugements antérieurs pour indiquer aux politiques, la route à suivre.

Anonyme a dit...

ouais:
merci derviche plumitif
pour cette intro 100fois ici non méritée et si conciliante
pour un jappeur si tant trop incongru:

si j'eûs lu d'abord, j'eûs djà appris la réponse
à ma question, lisant ici plus bas,
et sur les sites frères metisroymingan.ca et metisduquebec.ca:

ça m'apprendra à boucaner des sottises yadla perdrix par ici
sans songer.

ceci dit et à charge de revanche,
je trouve vachement bien lançée
cette campagne enregistrez vos droits métis maintenant:
j'en chatouille de devenir le xième supporteur officiel;
chuizà 2doigts.

au lendemain d'une nouvelle paix des braves en effet,
il serait semble-t-il devenu trop tard,
pour nous métissés non enregistrés comme arme à feux-follets
-et nos descendants-,
de prendre sa hache et crisser son camp danlbois
(notre salon chez nous -c'est ce qui nous distingue);

de l'aller vivre librement sans indue contrainte mal blanchie
en toute paix une saison de chasse de subsistance
sur une terre à nous zaussi, par droit de cuissage,
et qui s'y prête encore un tant soit peu.

le derviche fumeur signeur repentant.

-kelly who? j'espère ke kekun fra comprendre la vie qui bat
à son sinistre attaché-caisse-.

Anonyme a dit...

Les temps sont rès proches mon frére...très proches!

Anonyme a dit...

mais quels autres droits que d'occcupation réclame-t-on?

Anonyme a dit...

Si vous êtes Métis,vous êtes donc à ce titre des autochtones à part entière au sens des articles 25 et 35 de la Constitution canadienne, et titulaires d’éventuels droits ou prérogatives découlant des démarches entreprises par la Communauté Métisse du Domaine du Roy et de la Seigneurie de Mingan (CMDRSM) en vue de faire reconnaître par les instances gouvernementales les droits ancestraux et territoriaux (chasse, pêche, cueillette, autonomie gouvernementale, gestion des ressources et protection des écosystèmes entre autres…) de ces derniers tel que le prescrit la Constitution sur l’ensemble des territoires du Saguenay, du Lac-St-Jean et de la Côte Nord et tel que le confirment les récents jugement de la Cour Suprême en ce sens.( Powley 2003, Van Der Peet, Haïda 2004, Delgamuuk 98)

...et bien d'autres encore mon frére!

Anonyme a dit...

Règle générale il y a trois conditions incontournables pour être reconnu Métis selon les prescriptions de la Cou r Suprême.

1- L’auto identification comme Métis

2- Être capable de prouver ses liens généalogiques ( et/ou ethnoculturels)à la fois avec les amérindiens et les arrivants européens des premiers contacts.
3- Être en lien (accepté par elle) avec une communauté métisse contemporaine qui elle-même est issue d’une communauté historique. (La CMDRSM répond à ces critères qui seront mis en preuve devant les instances gouvernementales ou les cours de justice le cas échéant.)

Anonyme a dit...

Le mouvement Métis est appelé à connaître un essor sans précédent dans l’histoire du Québec. Simplement parce qu’il incarne l’expression même du pays réel…la mémoire de sa culture, de ses territoires, de ses hommes, de ses femmes, de ses ressources, de ses rêves …et de ses enfants. La vraie souveraineté quoi!