mercredi, septembre 06, 2006

La seule manière de changer le cours de notre histoire est de s'y employer...

À ce correspondant —Métis— de la Côte-Nord, qui m'écrit :

« Abandons, trahison, mépris, fourberies, aliénation sont présents dans mon coeur alors que j'écris ces quelques mots. Abandonnés par ceux, qui sont censés être nos représentants ; trahis par ceux qui sont censés être nos protecteurs et nos employeurs car ils sont bel et bien ceux que nous payons ; méprisés d'un regard hautain. [...] Le cirque du droit nouveau comme nous l'avait si bien dit M. Louis Bernard lors d'une rencontre à huis clos à Sept-îles, ce grand maître du droit constitutionnel international selon la réputation que lui avaient promue ses petits compagnons, des bouffons du cirque politique. Je me demandais : s'il n'y avait plus d'exploiteurs, y auraient-ils des exploités ? »


—Je réponds :

Tout ça va changer. Tout ça est en train de changer. Tout ça va changer si nous faisons ce qu'il faut pour que ça change. Mais il y a trois règles à suivre . La première, être conscient et faire l'effort d'être bien conscient de la réalité nous concernant ; la deuxième, vouloir réellement que ça change, mais le vouloir au point du refus de l'inacceptable, ce qui a là aussi un prix ; la troisième, faire en sorte que cela change pour le mieux, ce qui veut dire faire son petit bout à soi. En ce sens, l'espoir ne doit pas être un vague abandon envers les forces qui nous soumettent, mais plutôt une victoire sur l'abandon par la force de notre travail et la somme de nos engagements...

La seule manière de changer le cours de notre histoire à notre avantage est de s'y employer...

Bien cordialement à vous.

Russel Bouchard

1 commentaire:

Anonyme a dit...

S'engager...à son corps défendant...à ce que les choses changent: c'est la seule façon que je connaisse pour que les choses changent...VRAIMENT!