vendredi, septembre 08, 2006

L'Ours Métis gaspésien sort de sa ouache...

Les Métis de la Gaspésie ont entrepris de faire sentir leur présence. Bienvenue chez Vous / Ne manque plus que les Métis de l'Acadie pour que le grande famille métisse de l'Est soit à nouveau réunie pour la suite de l'histoire...

Russel Bouchard

« Origine
Gaspésiens ou Métis ?

Dernières nouvelles

Les représentants de la communauté métisse de la Gaspésie avancent que 90 % des Gaspésiens ont du sang amérindien dans les veines.

Pour le généalogiste Réjean Martel, qui fouille le sujet depuis 25 ans, l'affirmation serait réaliste, mais pas dans l'ensemble du territoire.

Selon M. Martel, la très grande majorité des habitants entre Pasbébiac et Rivière-au-Renard ont un ancêtre amérindien. Ce n'est pas le cas en Haute-Gaspésie où l'occupation blanche du territoire est plus récente ni dans la baie des Chaleurs où seulement 30 % de la population pourrait revendiquer une origine autochtone.

D'après une étude sur le patrimoine génétique des Gaspésiens, réalisée par une équipe de chercheurs de l'Université du Québec à Chicoutimi, 10 % des Gaspésiennes portent des gènes amérindiens dans leur ADN. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'elles sont les seules à être Métis, nuance la chercheuse, Hélène Vézina.

Elle ajoute que les participantes avec des ancêtres anglo-normands et canadiens-français étaient plus susceptibles que les autres d'avoir aussi un ancêtre autochtone. L'étude note que le pourcentage de femmes d'origine acadienne avec des ancêtres autochtones est par contre très faible.

Toutefois, aux yeux de la loi fédérale ni la généalogie ni la génétique ne suffisent pas à définir ce qu'est un Métis. Selon le généalogiste, Alexandre Alemann, qui a consacré 40 ans à l'histoire des autochtones, il faut appartenir à une communauté métisse reconnue au sens de la loi.

Il note que la coutume populaire qualifie les gens ou les populations susceptibles d'avoir des ancêtres autochtones de sauvages ou d'Indiens, mais rarement de Métis.


Revendications territoriales

En attendant, pour donner plus de poids à son action, la communauté métisse de la Gaspésie invite les personnes qui croient avoir des ancêtres amérindiens à s'inscrire à son registre. Le président de la communauté, Marc Leblanc, souhaite faire valoir les droits ancestraux des Métis sur le territoire gaspésien.

Le territoire appartient à ceux qui vivent hors réserves et qui font aussi partie des Premières nations, avance-t-il. Des milliers de Métis pourraient revendiquer des droits ancestraux sur la Gaspésie, selon M. Leblanc. Il se dit prêt à se rendre jusqu'en Cour suprême pour obtenir la reconnaissance des droits de sa communauté.

Il se pourrait effectivement que les démarches des Métis gaspésiens soient longues et coûteuses. Même si leur existence est reconnue par la Constitution canadienne, les Métis doivent se rendre devant le plus haut tribunal du pays pour obtenir une pleine reconnaissance.

Les revendications des Métis ne font pas l'affaire de certaines communautés autochtones, notamment celles des Micmacs de la Gaspésie.

Le projet de la communauté de Gesgapegiag de créer une pourvoirie sur les territoires non organisés de la MRC de la Haute-Gaspésie pourrait devenir l'enjeu d'une bataille sur les droits des uns et des autres. Dès que Québec autorisera les Micmacs à créer leur pourvoirie de chasse, les Métis pourraient demander une injonction.

John Martin, le chef de Gesgapegiag, ne porte pas le groupe de Métis en très haute estime. Pour le chef micmac, il s'agit d'un groupe de chasseurs qui cherchent simplement à empêcher son projet de pourvoirie de voir le jour. Cet engouement pour leurs origines amérindiennes lui paraît suspect et contraire au fait que beaucoup de Micmacs sont toujours victimes de racisme et d'ostracisme.


Ailleurs au Québec

Le cas de la Gaspésie n'est pas unique au Québec. Une autre communauté métisse, celle du domaine du Roy et de la Seigneurie de Mingan, existe déjà.

L'association compte déjà 2500 membres sur la Côte-Nord et au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ces Métis revendiquent notamment le droit d'installer des camps en forêt afin d'y pratiquer la chasse la pêche et la cueillette.

La cause est devant la Cour supérieure. Le Québec ne reconnaît aucun droit aux Métis actuellement.

Nouvelles de Radio-Canada »

8 commentaires:

Anonyme a dit...

Bienvenu sur l'action présente. On vous souhaite à vous et toute votre communauté bienvenu dans cette bataille de la reconnaissance.

Métis de la Côte-Nord

Anonyme a dit...

Je dépose ici le texte de M.Marc LeBlanc, président de la commuanuté Métisse de la Gaspésie, publié sur la Nation autochtone du Québec, en réponse à cet article précisément.
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« REMETTRE LES PENDULES À L’HEURE


Gaspésiens ou Métis? Mais les deux Madame !! Et nous sommes fiers de l’être.
Je comprends que pour beaucoup de gens la Gaspésie c’est le bout du monde…c’est le bout du monde à la côte Est du Canada, là où en grande partie le métissage a officiellement commencé en 1604 et là aussi où les traditions Métisses se sont consolidées jusqu’à ce jour.


Je ne suis pas généalogiste et ne prétend pas l’être, mais j’en connais au moins un personnellement qui est autorité en la matière et qui ne tient pas le même discours que je lis dans votre article et en qui j’ai une absolue confiance.
Donc je vais m’abstenir de débattre le pourcentage de sang amérindien dans les veines des Gaspésiens, je laisse ça aux experts et aux chercheurs.


Pour ce qui est des revendications territoriales de nos cousins Micmacs, voici ce que nous, Gaspésiens-Métis et autres en pensons. L’Histoire nous dit ceci : " La Gaspésie est un territoire qui n’a jamais été colonisé, ni céder à l’européen". Donc, j’en conclus qu’elle appartient à ses habitants , c’est à dire les Premières Nations, les autochtones (Indiens et Métis) , mais surtout aux derniers , les Métis qui ont développé, construit et façonné la Gaspésie à leur image à son état actuel.


La Communauté Métisse de la Gaspésie / Gaspé Peninsule Métis Community a débuté son recensement pour s’inscrire a ses registres, et les adhésions à ce jour sont au-delà de nos espérances.


Oui nous voulons nous faire reconnaître par le plus haut tribunal du pays et oui nous voulons ainsi faire connaître nos droits et nos traditions. Et oui, ce sera sûrement coûteux et long, mais combien nécessaire si nous voulons vivre en paix et en vérité dans le futur.


Je sais ce qu’implique la reconnaissance des droits autochtones et je sais que cela fait peur à bien des élus de nos gouvernements et aussi à certaines communautés autochtones (sur les réserves), mais c’est ainsi et on ne peut rien y changer.


Mais aussi je voulais dire ceci, comme me le dit souvent un de mes frères de chasse : "Quand t'as le doigt sur la détente, t’as le choix d’appuyer ou pas, mais tu restes toujours responsable". Là je parle de chasse et pas d’autre chose.


Maintenant, pour ce qui est du paragraphe "Les revendications des Métis ne font pas l’affaire de certaines communautés autochtones, notamment celles des Micmacs de la Gaspésie". Nous ne revendiquons pas ce territoire, il nous appartient déjà et cela depuis très très longtemps où nous pratiquons traditionnellement la chasse, la pêche et la cueillett. Et ce territoire que vous dites "non –organisé" , il l’est depuis plus de 100 ans par le Gaspésiens Métis. Des camps de plus de 70 ans s’y trouvent pour la chasse à l’orignal, du grand-père au père et au fils ainsi de suite…. Cela, a un nom … "tradition" !!! Et là, lorsque d’autres autochtones demandent ce territoire pour en faire une pourvoirie privée par tradition ancestrale d’une bande autochtone sur réserve, je suis estomaqué !!! Entre gens qui se disent civilisés et surtout par droits (ce qui est juste) , la loi autochtone , ça se dit pas et ça se passe pas !!!


Ce territoire de près de 500 kilomètre carré est exploité par plus de 400 chasseurs, pêcheurs à 80% autochtones venant de Nouvelle, à Pabos, et surtout Paspébiac. Et oui, Paspébiac, le berceau de tous les Métis de la Gaspésie comme il est si bien dit dans l’article.


J’ai 53 ans et j’ai passé toute ma vie à ce jour dans le bois de Bréboeuf à l’Ontario et surtout dans les montagnes des Chics Chocs. J’en ai fait ma vie comme guide de chasse et pêche et j’ai enseigné mon art sur les réserves et hors réserves. Et je peux vous dire ceci : Ma vie n’est ni un métier ni une profession mais une vocation et dans tout l’enseignement que j’ai fais, il y a eu beaucoup d’appelés mais peu d’élus!!


Comme le dis souvent ma compagne Métisse : "Lorsque la fièvre de la chasse arrive , t’es plus pareil, tu es un Sauvage –Animal". Et oui , c’est ça un Métis. Et je le dois à toute ma famille , Grand-Père Cyr, ma mère mon père, mes oncles ( surtout Ti-Mé, Aimé le père de Raymond ) et bien sûr Raymond , mon complice, mon frère celui avec qui complicité est vertu…. Et qui sera avec moi à la chasse en octobre!! Quel Honneur !! Et quel Bonheur !!


Tout ça pour vous dire que je suis triste de voir des cousins (Micmac) ne chasser que depuis 7-8 ans sans restrictions, depuis Marshall, sur nos territoires déjà organisés et profiter de leur semblables….c’est triste !!!


Pour ce qui est de M. John Martin qui se dit offusqué par une communauté Métisse suspecte, je lui dit ceci : "Si 1604 n’était pas arrivé , il ne serait pas de ce monde car il est Métis lui-même. Et du haut de son statut et de ses millions qui viennent du fédéral et grande partie pris par les impôts et les taxes des autochtones hors-réserves, il devrait se regarder dans un miroir et se reconnaître". Lorsqu’il parle des chasseurs qui veulent empêcher sa pourvoirie, il confond l’Association Sportive Chasse-Pêche de la Baie-des-Chaleurs à la Communauté Métisse dela Gaspésie et personne à ce jour dans la C.M.G est raciste envers sa communauté. C’est faux ! Il joue à la victime …(politique)


M. Martin demande toujours le respect mutuel entre gouvernements et le sien !!! Et les autres ? Mais quel respect a-t-il envers nous ?? Le respect ça se mérite et si on en a pour les autres on peut s’attendre à en recevoir….


Je pourrais élaborer sur M. Martin mais je garde cela pour plus tard.


Je vais terminer sur ceci, je vous reviendrai bientôt après la chasse….


Mais je peux vous dire ceci :
1-Pourvoirie privée pour aider les Micmacs – Oui.
Peut-être sur la réserve Dunière achetée par la Bow Water par le gouvernement du Québec au coût de $39 millions (avec nos taxes et impôts) à la condition que ce soit des gens de la réserve Micmac de Gesgapegiaq qui y travaillent vraiment.


2- Deux proverbes souvent entendu par mon père.
- Ne réveillez pas le lion qui dort !!
- Qui sème le vent , récolte la tempête!!


Sur ce, je ne parle pas Micmac mais je parle avec mon cœur.


Marc LeBlanc
Président C.M.G/G.P.M.C »

Anonyme a dit...

bonjours,a vous les metis de la gaspesie.ces la premiere fois que je vient sur votre site et je suis heureux de voir quand fin les metis se reveille en gaspesie.je suis nee dans le nord du nouveau-brunswick ou les decendants des metis et des indien de la gaspesie.mon pere me rencontais que son pere lui avais dit que dans les villages,ils fallaient pas que tu vois comme metis ou indien.car cetais mal vue en societer.jai fais mon arbre genealogie sur le cote de mon pere et de ma mere.sur le cote de mon pere mes traces amerindiennne est dans la reserve de gesgapegiag et de ste-anne de ristigouche.ma mere ces trace metis est hors reserve.je suis decendant de jean larocque et de brigitte larocque,il etais sauvages de gesgapegiag.sur le cote de jean larocque,ils avais trois fere et trois soeurs.si quand contre bien. ils etais sept de famille.et seulment un dentre eux a eu sa decendance hors reserve.en voyant comment les reserves de la gaspesie traite les metis.mon encetre de cette reserve de gesgapegiag doit etre fiere de avoir pas rester ces trace dans cette reserve et de voir que ces decendants qui vie en gaspesie ou au nouveau brunswick respect leurs aurigines metis.les reserve pense juste a eux,pourtant ils vinnent de la meme place que nous et le meme sang que nous.comme me dissais mon ceux qui crache sur tes pied un jours ca va lui retomber sur le nez.bravo pour votre site metis et continue de vous batre je suis avec vous et toute les larocque hors reserve aussie.wela`lin

Anonyme a dit...

Bienvenue sur ce site. Il ne tient qu'à vous de l'animer et de l'enrichir de vos réflexions.

À bientôt

Russel-A. Bouchard

Anonyme a dit...

bonjours,les metis-se de la gaspesie. s`aviez vous lorsque les anglais en repouser les francais metis de la gaspesie dans les annee 1800.ils sont partie sinstaller vers caraquet avec leurs familles et ils ont fonde` des villages metis et sintallere un peut part touts sur le bord de la mer pour nourir leurs famille.des centaine de famille metis se mariere entre metis,dans ce temps la, les metis avais le drois de chasser et de pecher pour nourir leurs famille.et ils avaient plusieurs famille metis qui venais de la gaspesie,et quil sinstallais aussie un quanpement metis a l`ile miscou a coter de lameque dans le nord du nouveau-brunswick.il avais un chef metis,son noms etais joseph chiason,ces lui qui discutais et prenais les decissions a prendre pour ca comunauter metis, les etaient amies avec les autres quanpement amerindien au allentour. et ces le chef metis qui discutais avec les autoriter canadien pour ca comunauter.dans plusieurs resencement du nord du nouveau-brunswick les famille son place native.native veut dire authoctone au sence des affaire indienne.et si quil a une place que le gouvernement peut pas renie` les metis ces bien la a miscou et de toutes les villages francais metis des allentours,et touts ces gens venais de la gaspesie.vous avez raison de dire que la gaspesie a plus de 90% metis car nous aussie le nord francais du nouveau-brunswick et plus de 90% metis.continue a vous batres pour la fierte de nos aurigine et de ce que nos encetres nous a lessez comme eritage.car les indien son renfermer dans des reserve maintenant et les metis on le reste du teritoire car les metis nont jamais vendu leurs teritoire encestralet na jamais rien signe`de document canadien .metis et fiere de mes origine.

Anonyme a dit...

Je vous salue.
je suis métisse mi'kmag, surtout. Mais aussi attikamek, innue et huronne.
Comme bien des gens, ma généalogie raconte l'histoire du Québec et des maritimes. Je compte ausi bien sûr des ancêtres acadiens, un écossais et un irlandais. Mais de toutes mes racines, les autochtones vivent et ont toujours vécu de toute leur force dans ma vie.
J'aimerais inviter votre regroupement à prendre contact
avec la coopérative autochtone et métisse KITCHISAGA. C'est probablement au Québec l'organisme le plus sérieux en matière de reconnaissance des métis.
Plusieurs actions ont été prises auprès des instances gouvernementales pour faire reconnaître un peuple qui existe depuis 400 ans, dans l'ombre des ''droits'' autochtones, et dans l'assimilation de l'église catholique.
J'espère que votre bataille ne concerne pas seulement le désir de pouvoir chasser librement, comme les indiens.
Mais bien d'honorer dans vos lignées toutes les ancêtres dont l'identité a été volée dans les régistres, dont le nom a été changé, dont l'appartenance indienne a été bafouée.
La plupart des associations métisses ne veulent que s'approprier des droits autochtones, en jouant avec les mots des lois anciennes et actuelles.
La reconnaissance du peuple métis, c'est d'abord et avant tout la demande de respect de nos ancêtres, qui ont fait de leur mieux avec les conjonctures politiques et religieuses assimilatrices de leur époque.
Je vous invite à voir plus loin que le camp dans le bois avec droit de chasse illimité...
et pensez aux droits de toutes vos ancêtres autochtones qui n'ont pas été reconnus.
Le droit d'être indienne et de marier qui elle veut.
Le droit d'élever ses enfants selon ses traditions.
Le droit d'être enterrée chez les siens.
Le droit à sa langue.
Le droit à sa spiritualité.
Le droit à sa vie et à son identité.
Vous êtes métis parce que quelque part dans votre arbre généalogique, une indienne a renoncé à tout ce qu'elle était pour suivre un mari.
Ne l'oubliez pas lors de votre prochaine chasse.

Isabelle KUN-NIPIU Falardeau, Québec

Anonyme a dit...

« J'espère que votre bataille ne concerne pas seulement le désir de pouvoir chasser librement, comme les indiens. »

Message bien reçu.
C'est un bonheur de voir qu'il y en a qui dépasse le stade du petit droit humain. J'abonde entièrement dans votre sens.

Merci d'avoir pris cette peine de parler avec votre coeur et d'évoquer le vrai fond du problème qui nous lie dans le cercle.

Nos combats se rejoignent à quelque part. Et j'espère sincèrement que nous allons reformer le grand cercle des autochtones d'Amérique. Les Métis sont le lien. Ne le perdons pas.

Russel Bouchard

Unknown a dit...

bonjour, Je viens du N.B. et mes ancetre sont Jean et Brigitte Larocque et son fils Michel a été baptisé a Carleton et il est mentionné SAUVAGE donc je suis une sauvage et métis. J'aimerais avoir plus d'information pour m'incrire comme indien ou métis de la gaspésie. S'il a des personnes qui sont interesser peuvent communiquer avec moi. Merci