jeudi, novembre 02, 2006

Bouchard (Gérard !) se rétracte et permet désormais à la Cour suprême du Canada de se prononcer favorablement sur le fait Métis au Québec !

Les Métis de la Boréalie et du Québec tout entier pourront enfin dormir tranquilles. Après avoir exprimé ses lourds états d'âme à leur encontre mardi dernier au Cercle de Presse du Saguenay, voilà que le sociologue-romancier de l'UQAC, l'auteur de « Pikauba », remonte en chaire pour « préciser sa pensée concernant l'existence d'une communauté métisse historiquement reconnue au Saguenay–Lac-Saint-Jean ». De cet entrefilet perdu loin-loin dans le journal Le Quotidien de ce 2 novembre qui est justement le Jour des Morts de l'an 2006, Bouchard (Gérard !) revient sur ses déclarations de la veille pour préciser qu'il serait maintenant d'accord « qu'il puisse y en avoir quelques-unes, mais de petite taille ».

Nous voilà rassurés ! C'est la Cour suprême du Canada qui va être contente d'apprendre qu'elle a maintenant le feu vert de l'inventeur de la « nation civique franco-québécoise » et qu'elle peut dès lors accueillir la cause des Métis du Saguenay–Lac-Saint-Jean–Côte-Nord pour procéder à leur reconnaissance officielle...

Russel Bouchard
Le Métis
2 novembre 2006

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Je crois que l'inventeur de la nation franco-québécoise civique n'a pas dit son dernier mot. Il fera partie d'un groupe de discussions mis en place par M. Marc Brière. Je reproduis ici le texte livré à la SRC hier.

(...)
Un nouveau groupe de réflexion sur la souveraineté verra bientôt le jour au Québec. En tout, le mouvement Démocratie-Souveraineté va comprendre une trentaines d'écrivains, d'intellectuels et anciens politiciens.

On retrouvera entre autres le sociologue Guy Rocher, l'historien et sociologue Gérard Bouchard, l'écrivaine Hélène Pelletier-Baillargeon et l'avocat Julius Grey. Du milieu politique, le groupe comprendra notamment Jean-Pierre Charbonneau et Louis Bernard.

L'objectif du groupe est de se pencher sur l'avenir politique du Québec en tenant compte des nouveaux enjeux, comme l'environnement. Il voudra aussi alimenter le débat public et l'influencer, surtout dans le contexte où la souveraineté devrait occuper une place importante lors de la prochaine campagne électorale provinciale.

C'est un militant du Parti québécois, Marc Brière, qui a instigué le mouvement. Le groupe doit se réunir sur une base mensuelle. Ajoutons que ses membres n'ont pas à être souverainistes. La seule exigence sera la rigueur de leur discours.(...)

Marie Mance Vallée